7-Octobre : un an de guerres et de dérives médiatiques

La rédaction - - 14 commentaires

Propagande, invisibilisation, communication : les journalistes d'ASI reviennent sur une année marquante


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Depuis le 7-Octobre 2023, et l'attaque sanglante du Hamas contre Israël,  Arrêt sur images a consacré pas moins de onze émissions au sujet, plus large, du conflit israélo-palestinien et de son traitement médiatique, ce "cauchemar asymétrique" (titre de notre dossier sur le sujet, créé... en 2008) qui ne semble jamais vouloir s'arrêter. 

Onze émissions sur 52 (pour rappel, notre émission est diffusée chaque semaine de l'année, vacances comprises), c'est plus de 20% de nos émissions (21,15% pour être tout à fait précis). Depuis 2015 et les attentats contre Charlie Hebdo, puis ceux du 13 novembre, aucun autre évènement n'a accaparé à ce point-là notre rédaction, sur une si longue période. Bien que difficile, le sujet le vaut, sans aucun doute. 

En plus de l'émission, ASI a aussi produit des dizaines d'articles sur le sujet, du "piège" de la projection organisée par Israël mi-novembre à Paris pour montrer les atrocités du 7 octobre 2023, à l'invisibilisation du sort des Gazaoui·es au 20h de TF1 et France 2 (en passant par bien d'autres, que nous vous encourageons à découvrir dans notre dossier 7-Octobre, déjà bien fourni). 

Un an plus tard, les journalistes d'ASI reviennent donc, face caméra, sur cette année éprouvante, et racontent le fait médiatique qui a le plus retenu leur attention, depuis le 7-Octobre 2023. Pour permettre à un plus grand nombre de découvrir notre travail, les articles et émissions dont il est question dans ce contenu sont disponibles en accès libre. 

Nassira El Moaddem a choisi de revenir sur une émission qu'elle a animée en novembre 2023, à propos de la question de l'antisémitisme à gauche. Titrée : "Mélenchon ne comprend pas l'importance de la question juive". En plateau pour en parler à l'époque : Gérard Miller (depuis accusé de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures), Fabienne Messica et Volia Vizeltzer. 

Pauline Bock a choisi de revenir, à travers deux exemples précis (ici et ici), sur les assassinats, par l'armée israélienne, de plusieurs journalistes, et de la difficulté pour leurs confrères de dire ou d'écrire qui avait tiré. 

Loris Guémart évoque le cas de la projection, mentionnée plus haut, organisée par Israël pour montrer à la presse et aux politiques les atrocités du 7-Octobre. Un "piège" selon Paul Aveline, qui y a assisté. Cette même projection a inspiré un autre billet à Daniel Schneidermann, intitulé : "7 Octobre : la jouissance des «barbares»".

Enfin, Alizée Vincent évoque un article plus récent, publié la semaine dernière sur ASI, à propos de l'omniprésence médiatique (entendre : sur les chaînes d'info) du porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafowicz. Et des questions que cela pose. 

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