Covid : "On a du sang sur les mains"

Maurice Midena - - Scandales à retardement - 44 commentaires

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Le Covid-19 a, à bien des égards, été un moment de grand brouhaha médiatique. Entre les discours pleins de contradiction sur les masques, l'irruption de la figure du professeur Didier Raoult, la prolifération des prépublications qui disaient tout et son contraire, ou encore le fiasco du Lancet, il a été difficile, voire franchement impossible d'y voir clair. En filigrane, le travail des journalistes a fait comprendre au public que loin d'être un espace rempli d'honnêtes savants, la science est un formidable nid à controverses, à débats, à réflexions mais aussi à manipulations. Et qu'au fond, le temps scientifique est incompatible avec le temps médiatique. 

Marginalisés dans les rédactions, les journalistes scientifiques se sont retrouvés au cœur des discussions et des débats. Pour quels résultats ? Comment ont-ils vécu cette période ? La chercheuse Brigitte Sebbah, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication à Toulouse, vient de publier un article dans la revue les Cahiers du journalisme,  intitulé "Le journalisme scientifique à l'épreuve de l'actualité «Tout Covid» et de la méthode scientifique : les journalistes scientifiques soudain au centre de la production de l'information", pour lequel elle a réalisé des entretiens avec des journalistes scientifiques de médias nationaux ayant couvert l'actualité du Covid. Elle est l'invitée de ce second numéro de Savoirs médiatiques

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