Rachat de la dette : faut-il féliciter Mario Draghi ?

Anne-Sophie Jacques - - Éconautes - 53 commentaires

Faut-il se réjouir de la décision prise par Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui annonce l’achat de dettes souveraines des pays membres de façon illimitée ? A-t-il forcé la main de l'Allemagne ? S'aligne-t-il sur la Bundesbank ? Devant les nombreuses analyses qui divergent (et c’est énorme), l’éconaute tente une synthèse.

C’est fait : initiative réclamée en son temps notamment par le gouvernement français sous l’ère Sarkozy, refusée systématiquement par la chancelière Merkel d’un Nein catégorique, la BCE se dit désormais prête à racheter de la dette souveraine de façon illimitée. Nom du programme : OMT (pour Outright Monetary Transactions). But de l’opération : faire baisser les taux d’intérêts sur les dettes publiques des pays en difficulté, dont l’Italie, l’Espagne et la Grèce. Mais attention, sous conditions.

La décision a été annoncée jeudi 6 septembre par Mario D...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s