Taha Bouhafs en garde à vue : les médias pas très indignés

Tony Le Pennec - - Nouveaux medias - 20 commentaires

Le journaliste de "Là-bas si j'y suis" a fait 24 heures de garde à vue, à l'issue d'un reportage sur des travailleurs sans-papiers. Il dit avoir subi des violences de la part des policiers. Son portable, comprenant des échanges avec des sources, est sous scellé. Réaction timide des médias.

Encore un journaliste en garde à vue. Mardi 11 juin, Taha Bouhafs (que nous recevions récemment sur notre plateau) couvrait pour Là-bas si j'y suis la mobilisation de sous-traitants sans-papiers de La Poste, qui occupaient le centre de tri Chronopost d'Alfortville (Val-de-Marne). Mais plutôt que de rentrer au bureau monter son sujet à l'issue de son reportage, le jeune journaliste a passé la nuit de mardi à mercredi en garde à vue. Un nouvel épisode dans la répression contre les journalistes qui couvrent les mouvements sociaux, après la garde à vue de 48 heures de Gaspard Glanz fin avril, lors de l'acte 23 des Gilets jaunes. Taha Bouhafs, sorti de GAV mercredi aux alentours de 18h, après 24 heures passées en cellule, a livré son t...

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