Groland se paye Bolloré sur Canal+
Vincent Coquaz - - Humour - 0 commentairesAvec le sabotage des Guignols, la fin du Zapping ou la censure de l’investigation, on pensait morte la résistance anti-Bolloré sur les chaînes du groupe Canal+.
C’était sans compter Groland. Pour sa première de la saison, l’émission satirique créée en 1992 a multiplié les attaques frontales contre l’actionnaire de référence de leur chaîne, Vincent Bolloré.
Dans une longue séquence, le correspondant grolandais Michael Kael tente par exemple de réaliser un sujet pour la chaîne e-TELE (référence explicite à la chaîne d’info iTELE, du groupe Canal) mais n’y parvient pas à cause d’une panne de batterie de son Autolib (service de voitures en libre-service parisien, exploité par Vincent Bolloré). Sur le même thème, Groland imagine un service "Emploi’Lib" de salariés "à usage unique", créé par… Vincent Bolloré.
Après un lapsus et un rire exagéré, un autre présentateur regrette ensuite qu’il n’y ait "plus de Zapping". "C’est complètement con", commente Michael Kael. Enfin, dans une parodie de la série originale Canal+ Braquo, les personnages se désolent que la réalisatrice "soit passée" sur une chaîne concurrente, Gro1 : "C’est Aprikio qui l’a prise pour se venger de Bollori". Une référence au départ du patron du pôle gratuit de Canal+, Ara Aprikian, pour TF1, en juillet 2015.