Accusations d’antisémitisme à gauche : retour sur le "cas" Théry

Élodie Safaris - - Déontologie - 65 commentaires

L'historien, suspendu par l'université Lyon 2, répond en détail aux accusations d'antisémitisme

Ce que certains appellent désormais "l'affaire Julien Théry" est devenu le cas d'école du moment pour illustrer les accusations d'antisémitisme visant, à intervalles réguliers, une partie de la gauche depuis le 7-Octobre. Deux visions s'opposent ici : d'un côté, Julien Théry est perçu comme "l'archétype le plus pur" de la cécité d'une partie de la gauche face à l’antisémitisme qui peut exister dans ses rangs. De l'autre, il est le symbole des attaques à répétition qui visent les organisations et militants pour la Palestine et du "maccarthysme" qui règne notamment à l'université. ASI tente de déconstruire cette polémique en revenant, dans le détail, sur ses différents épisodes et donne la parole à Julien Théry qui, pour la première fois, répond, dans le détail, aux critiques et accusations qui le visent.

"On peut être professeur d'Histoire d'université, se croire progressiste, et faire des listes comme on en faisait sous l'Occupation". C'est un tweet de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) posté le 21 novembre dernier, qui allume la mèche d'une vive polémique et relance le difficile débat de l'antisémitisme à gauche. Une saillie accompagnée de la capture d'écran d'une publication datée du 20 septembre 2025 et postée par l'historien Julien Théry, professeur à l'université Lyon 2, dans le groupe Facebook ("La Grande H : Histoires et Idées") de l'émission éponyme qu'il anime depuis septembre 2018 pour Le Média

Sur la capture en question,le médiéviste écrit : "20 génocidaires à boy...

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