Karachi : deux filles de victimes accusent

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Magali Drouet et Sandrine Leclerc, dites les "filles Karachi", accusent.

Elles ont perdu leurs pères dans l'attentat de Karachi, au Pakistan, le 8 mai 2002. Dans un livre publié le 10 novembre aux éditions Fleuve Noir (On nous appelle les Karachi), les deux filles de victimes livrent leur vision de cette histoire qui a viré à l'affaire d'Etat.

Médiapart a interviewé les deux femmes, devenues porte-parole du Collectif des familles des victimes.

Ecoutez un des extraits picto

On demande "le droit à la vérité, sans obstruction de l'Etat français, sans obstruction de certains parlementaires", clament-elles.

"Il est possible, qu'en avancant dans l'enquête, il y ait un certains nombre d'infraction ou de délits qui soient révélés, cela ne fait peut-être pas plaisir à tout le monde, ce n'est pas notre problème. (....) Ce que l'on veut savoir; c'est qui sont les responsable de la mort de nos pères. (...) C'est légitime."


 

L'enquête a longtemps été concentrée sur la piste Al-Qaïda. Elle s'oriente désormais dans la direction d'un règlement de comptes politico-financier avec, en toile de fond, le financement suspect de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995, campagne dont Nicolas Sarkozy était un des principaux artisans.

Le livre est publié sous la responsabilité de Guy Birenbaum, présentateur de notre émission Ligne j@une, qui avait d'ailleurs reçu sur le plateau de l'émission Magali Drouet.

Retrouvez notre dossier, Karachi, un watergate français, et l'émission LIgne jaune, dans laquelle nous avions invité Magali Drouet, rencontre qui fut le point de départ du livre.

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