Histoire-géo : la pétition était signée JDD

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Ce n'était pas une pétition dans le Journal du Dimanche, mais une pétition du Journal du dimanche. C'est le quotidien qui a été à l'initiative de la démarche et sollicité les historiens et intellectuels signataires de la pétition contre la suppression de l'enseignement obligatoire d'Histoire en Terminale S.

Ce n'était pas une pétition dans le Journal du Dimanche, mais une pétition du Journal du dimanche. C'est le quotidien qui a été à l'initiative de la démarche et sollicité les historiens et intellectuels signataires de la pétition contre la suppression de l'enseignement obligatoire d'Histoire en Terminale S.

Journaliste au JDD, Alexandre Duyck l'a confirmé à @si.

En réaction au projet du ministre de l'éducation Luc Chatel, qui vise à supprimer l'enseignement d'histoire-géographie en classe de Terminale S, le JDD du 5 décembre a publié un appel contre le projet de réforme du gouvernement, signé par vingt intellectuels majoritairement des historiens.

Dans la dépêche de l'AEF, Finkielkraut affirme que "le journaliste du JDD Alexandre Duyck m'a téléphoné vendredi pour me demander de signer la pétition pour le maintien de l'histoire-géographie en terminale S". Finkielkraut ajoute : "Le JDD a demandé à un certain nombre d'universitaires de se mobiliser. C'est Serge Bernstein qui a rédigé le texte".


@si a contacté l'AEF, agence de presse indépendante spécialisée notamment dans l'éducation, (qui compte parmi ses abonnés le ministère et de nombreuses administrations). Marie-Caroline Missir, journaliste à AEF, affirme que Finkielkraut aurait été le seul à accepter d'être cité dans son article, mais "l'entourage de plusieurs historiens signataires confirme qu'ils auraient été sollicités par le JDD".

Contacté par @si, Alexandre Duyck reconnait volontiers que le JDD a été à l'initiative de cette pétition. "Nous avons eu l'idée de faire une pétition (...), Bernstein a bien voulu la rédiger". Duyck explique qu'une fois la pétition rédigée, le JDD "a téléphoné à plusieurs historiens en leur proposant de signer". Duyck a lu au téléphone la pétition à Finkielkraut qui a souhaité en modifier le texte. La chose n'étant pas possible "il a accepté de la signer".

Le JDD ne se cache donc pas d'être à l'origine de cette pétition. Alexandre Duyck admet néanmoins que cela aurait pu être signalé dans l'article paru le dimanche 5 décembre, ce qui n'était pas le cas

(Par Johanne Burgell)

Pour plus de détails sur le tropisme des journalistes en faveur de l'enseignement des matières littéraires, regardez donc notre émission Ligne j@une de cette semaine.

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