"Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer" sur Facebook : faits prescrits pour Glanz

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Mis en cause par 12 policiers pour injure après la publication d'une photo sur son compte Facebook, accompagnée d'un slogan utilisé par le parti nazi, Gaspard Glanz, fondateur du site Taranis News, n'a pas été condamné. Les faits étaient prescrits.

Le 2 juin 2016, Glanz, fondateur du site Taranis News, spécialisé dans les mouvements sociaux en France, postait sur son compte Facebook la photo de douze policiers, extraite d'une vidéo tournée en marge d'une manifestation à Rennes. La photo était accompagnée du commentaire suivant : "Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer", slogan utilisé par le parti nazi, qui signifie en français "Un peuple, un empire, un guide".

Le post Facebook en question

Mis en cause par les policiers présents sur la photo pour "injure publique envers un corps constitué", le journaliste risquait de payer jusqu'à 250 euros par agent au titre du préjudice moral, et 6 000 euros d'amende. Le parquet a dû abandonner les poursuites, le tribunal ayant considéré que les faits étaient prescrits.

Le 10 avril dernier, devant le tribunal correctionnel de Rennes, comme le rapportait France 3 Bretagne, le journaliste s'était défendu ainsi : "Pour lui, avec ce post il s'agissait plutôt de faire prendre conscience aux fonctionnaires de dérives liberticides et des méthodes utilisées par la police lors des manifestations".

Par ailleurs soupçonné d'avoir volé un talkie-walkie à un CRS dans la "jungle" de Calais, le journaliste fiché S est toujours placé sous contrôle judiciaire depuis octobre 2016. En attendant le procès, prévu pour le 7 juin, Glanz a fêté, à sa façon, sa "relaxe" sur son compte Twitter.

L'occasion de revoir notre émission avec Gaspard Glanz, tournée après son interpellation.

MAJ du 03/05/17 à 11h49 : Glanz n'a pas été relaxé. Les faits étaient prescrits. Modification du titre, du chapeau, et du second paragraphe.

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