Brut : "Les témoignages portent une vision assez individualiste"

Maurice Midena - - Nouveaux medias - 16 commentaires


Des vidéos courtes, des messages forts, un montage hyper dynamique, et des sous-titres en gros caractères : le média Brut a imposé sa patte et sa vision du journalisme dans le paysage médiatique français, avec ses contenus taillés pour les réseaux sociaux et le visionnage sur les écrans de téléphone. Au point que ses formats vidéo ont été très largement copiés par à peu près toute la presse, et même au-delà. Mais ces formats conçus pour être partagés à foison sont ils aussi bruts qu'ils en ont l'air ? Quels sont les tenants et les aboutissants – autant éditoriaux que financiers – derrière les vidéos Brut ?

Ce mois-ci dans Savoirs médiatiques, nous recevons Aurélie Aubertspécialiste des mutations de la production de l'information qui enseigne les sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8... et autrice aux éditions de l'Ina d'Une information brute ? journalisme, vidéos et réseaux sociaux. Elle a réalisé cette enquête sociologique entre 2018 et 2022, tirée de son mémoire réalisé dans le cadre de l'obtention de son habilitation à diriger de la recherche. Aurélie Aubert s'est attelée à raconter et analyser les raisons du succès de Brut, entre impératif de viralité et ligne éditoriale progressiste (ligne par ailleurs en franche contradiction avec les pratiques internes du nouveau média).


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