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smurf
Très intéressant.
Je suis persuadé de l'intérêt de "Savoirs médiatiques".
C'est un format que l'on ne retrouve pas ailleurs. Cela permet d'entendre des gens qui ont travaillé un sujet (car c'est leur métier) et qui n'ont pas l'habitude de passer à la télé (l'opposé d'un toutologue en fait).
Bien sûr, n'ayant pas vu beaucoup de videosBrut, j'aurais bien aimé quelques exemples pour me rafraîchir la mémoire mais ce n'est pas le principe de l'émission, bien sûr.
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Jean-Michel 303
Super entretien, merci beaucoup !
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Vacinenkov
Même s'il n'y a qu'un lien indirect avec le sujet traité, je vous conseille les entretiens de Laura Raïm sur Arte. Je trouve qu'elle choisit bien ses interlocuteur.rices, et qu'elle nous permet de réfléchir à des sujets en repensant ou affinant son propre prisme de lecture.
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VivlaLib
"Sur Brut le contenu en lui-même est assez lisse car il n'y a pas de contradiction" .. Un peu comme sur ASI, donc ?
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Le Chien
Merci à Aurélie Aubert d'être restée intéressante. Elle nous livre une analyse éclairante sur les mécaniques de production, de diffusion, et de mesure d'audience des vidéos à destination des réseaux sociaux. Ses recherches (et son livre) apparaissent à priori rigoureuses et passionnantes.
En revanche, l'interview n'est malheureusement pas à la hauteur de la chercheuse eu égard aux faiblesses du journaliste. Les questions sont hésitantes et approximatives, ponctuées par des "quoi" et des gestes de la main signifiant "si vous voyez ce que je veux dire", dans la plus pure tradition Nathalie-Saint-Cricquienne. En plus, elles questionnent alors même que la réponse vient d'être apportée : "Alors c'est ce que je viens de dire." dira l'enseignante à propos du profil de l'audience. C'est pourquoi, l'on se demande si le journaliste écoute la personne qu'il a en face de lui et les réponses qui lui sont aimablement et patiemment apportées. Car ce doute se renforce et est corroboré par le texte illustrant la vidéo où il n'est nullement question des thématiques spécifiques (environnement, discrimination, et parcours de vie) sur lesquelles l'enseignante-chercheuse a insisté. Elle a aussi insisté et corrigé le journaliste en précisant que le "corpus qu'[elle a] vraiment étudié s'arrête en 2019". Mais non ! Le texte parle d' "une enquête sociologique entre 2018 et 2022" !
Et l'apothéose du "cringe" surviendra quand le journaliste avouera ne plus se souvenir de la question qu'il vient de poser. Trop occupé, sans doute - plongé dans ses notes à ne pas regarder son interlocutrice-, à se concentrer sur sa prochaine question. Mais à part ça, ce sont les confrères qui, je cite, "font de la merde". D'ailleurs, quand au bout de 20 à 30 minutes, l'interviewée choisit d'expliquer à l'interviewer "métier" avant de dire "catégories socio-professionnelles", cela résume la pénibilité de l'interview.
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poisson
Je ne suis vraiment pas la cible de brut. Mais ça m'a intéressée cet entretien, va comprendre?
C'est une grande caractéristique de la pub de vampiriser les produits culturels, et le style "vidéo brut" "témoignages moi je", se retrouve dans les spots de pub, comme tout le reste qui s'est fait siphonné, cela depuis les débuts de la réclame à la radio... J'ai du mal à croire qu'il y ait eu une consanguinité dès l'origine dans les vidéos de brut. Est-ce que la pub est construite avec une accroche? Plutôt avec une chute je crois.
C'est curieux que les réseaux sociaux ne nous connaissent pas sur le plan socio-démographique. Je croyais que c'est ce qu'ils vendaient. Ah ah, ils ont trouvé des pigeons pour leur acheter du vent! Ah il est beau leur modèle économique!
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wild
Je ne sais pas si ce n'est que chez moi, mais il y a des glitches lors de la lecture de la vidéo téléchargée. On va se contenter de l'audio.