Télétravail : "on n'est plus en représentation permanente"

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S'il y a bien une découverte massive de la population française active en confinement, c'est le télétravail. La bagarre avec les logiciels de visioconférence, la lutte non moins homérique avec les enfants pour l'espace et le temps de travail, sont entrés dans le quotidien, sous les yeux les plus souvent émerveillés des chaînes de télévision. Quelles leçons tirer de cette expérience nationale grandeur nature, c'est le sujet de cette dernière émission d'été avec deux invitées : Danièle Linhart, sociologue du travail ; et Julia de Funès, philosophe et autrice de "Ce qui changerait tout sans rien changer" (Editions Observatoire, mai 2020)

Confinement : "Il ne faut tirer aucune généralité sur le télétravail"

Le télétravail a été l'occasion de partager des scènes parfois cocasses, comme l'irruption du fils du premier secrétaire du PS Olivier Faure en pleine interview sur CNews, ou ces enfants d'une prof de BTS piratant une visio de leur mère. Une irruption de l'intime dans la vie professionnelle "sans précédent". "Quelque chose d'humain réapparaissait", s'amuse Danièle Linhart. Qui prévient : "Il ne faut en tirer aucune généralité sur ce qu'est véritablement le télétravail". Le confinement a été un "événement exceptionnel" que ce soit pour les avantages du télétravail (rester chez soi pour être en sécurité) comme les inconvénients (devoir faire les cours à ses enfants en même t...

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