"Qu'ils parlent bien ou mal, les Gilets jaunes ont toujours tort"

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Peuple et éloquence, 4e émission de notre série d'été


Est-ce une bonne chose d'enseigner aux classe populaires le langage, les codes, les modes d'expression des dominants, et notamment l'éloquence ? Est-ce un outil d'émancipation personnelle ou citoyenne, ou une manière de les adapter aux exigences de l'économie de marché ? Et qu'est-ce qui distingue l'éloquence de la rhétorique ? Y a-t-il plusieurs éloquences ? Questions posées à nos invités : Usul, vidéaste ("Ouvrez les guillemets", Mediapart) ; Clément Viktorovitch, enseignant de rhétorique à Sciences Po et chroniqueur sur CNews ; Mélodie Kudar, avocate pénaliste à Versailles.

L'éloquence, un "savoir technique" à décliner

Usul et Clément Viktorovitch ont participé à un concours d'éloquence pour lycéens, "Les libres parleurs de Montreuil". Un concours "inclusif" - tous les lycées étaient concernés. A quoi ressemble un concours d'éloquence ? Exemple avec un extrait du documentaire A voix haute sur la Saint-Valentin (les filles sont "pour", les garçons sont "contre"), que Laélia Véron trouve "misérable, parce que les rôles distribués sont hyper genrés". Mais pour Usul, le concours de Montreuil n'avait rien de l'échange montré dans A voix haute : "J'avais qu'une trouille, c'est que ce soit justement des duels, des petits matchs". Viktorovitch voit lui dans l'extrait diffusé "un moment pédagogique sympa". Il y voit du ...

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