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karpapa-152246 karpapa
grand rattrapage ... Laélia CHUT CHUT et re CHUT laisse parler les gens, Cordialement
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olses
https://www.youtube.com/watch?v=bcpzT4RTkMc l'allocution de macron apres notre dame. il en fait des caisses
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Claudel
Laélia Veron est insuportable. Je ne sais pas si je vais pouvoir regarder l'émission jusqu'au bout.
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Marinette Matthey
Sympa cette émission pleine de commentaires de gens qui parlent bien, vite et beaucoup à propos d'autres gens in abstentia qui parlent bien, vite et beaucoup, et aussi pleine de compliments adressés par ces gens qui parlent bien, vite et beaucoup aux autres gens in praesentia qui parlent bien, vite et beaucoup.
A part ça, Laélia, la diglossie, c'est un peu plus compliqué que les malentendus dans la communication. Avec une définition pareille, toutes les sociétés sont diglossiques, et le terme ne veut plus rien dire.
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hanlig
Du coup, je pense que, du coup, Shopenhauer aurait pas validé l'éloquence de Laélia Véron. Du coup.
Sinon, en début d'émission, un long faux débat entre L. Véron et C. Viktorovitch sur éloquence et rhétorique. L'idée est pourtant simple: la rhétorique n'est pas réductible à la maitrise de la langue bien qu'elle lui soit nécessaire. Maîtrise qu'on peut appeler éloquence bien que la définition de ce terme soit vague - d'où la discussion interminable d'ailleurs...
Enfin, c'est dommage que l'émission n'aient pas frontalement explorer les aspects sociologiques de la prise de parole: quid des formes socialement déterminées de langues, de la prise de parole dans un contexte légitime. Bourdieu parle très bien de tout ça dans "langage et pouvoir symbolique"; mais il y a une quantité d'auteurs intéressants (de mémoire, "langage et classes sociales" de Basil Bernstein)
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LG
Sans être un fan de B. Périer et sans apprécier toutes ses méthodes, je trouve que votre présentation de l'extrait d'A voix haute est malhonnête. On a l'impression que le projet mené à Paris 8 se résume à ce "battle" en effet peu glorieux. Alors qu'en regardant le documentaire en entier, on voit des choses beaucoup plus intéressantes, et qui mettent nettement plus en valeur les étudiants participants.
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Max Médio
Rhétorique et Eloquence ont une bonne définition sur le Trésor de la Langue Française Informatisé (accessible ligne ICI)
L'Art d'avoir toujours raison - Wikisource
La Dialectique éristique — Wikipédia
Le fond, la forme / Apparence et conscience / ...
Schopenhauer, très grand misogyne, promeut le rapport de forces (victoire) pas l'intelligence.
A/s de l'intelligence et de l'éthique du débat :
- Machiavel : Discours sur la première décade de Tite-Live
- Adam Smith : Théorie des sentiments moraux
Une parution récente aux Belles Lettres
Jacqueline de Romilly
Magie et rhétorique en Grèce ancienne
Dans ces quatre conférences prononcées à l’université de Harvard en 1974, inédites en français, Jacqueline de Romilly analyse la relation liant l’enchantement par les mots à l’inspiration divine et à la magie.
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Citizen_Jane
Bonjour à tous,
J'aimerais juste préciser que l'excellent documentaire A voix haute ne se résume pas à cet extrait peu représentatif que vous avez diffusé. Le film est de grande qualité et le concours final propose un débat passionnant pour déconstruire une phrase toute faite "Le meilleur est à venir" : http://www.marlasmovies.com/video-pourquoi-il-faut-voir-voix-haute/
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Philippe
Bonne émission et bons invités. Mais laetitia Veron un poil trop aggressive avec une propension à garder arbitrairement la parole, ca rend les choses inaudibles et parfois poussives à regarder, dommage pour une émission sur l’eloquence.
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Diega
De la manière dont Sir Daniel ne put aller au bout de sa phrase (éloquent)
Il était une fois un jeune comédien du Conservatoire qui vit disparaître sa très grande amie, jeune et menue élève de la même institution venue d’une obscure banlieue, rebelle devant l’éternel, renversée par un taxi londonien au cours de l’été 1997. Un peu plus de deux décennies passèrent, le temps pour lui de se voir diagnostiquer une vilaine schizophrénie et de méditer, durant ses longues années d’internement, sur l’expérience transcendante que furent cette amitié et l’action courageuse de ce petit bout de femme qui avait eu la bonne idée d’investir transversalement les locaux du Conservatoire pour y mettre en scène une adaptation de la Misère du Monde du regretté Pierre Bourdieu.
Sorti des murs barbelés et revenu du morne pays de l’Amérique Latine où Pinocchio et les Chicago boys avaient laissé une empreinte indélébile où il avait migré, le voici en vacances dans le Gard, occupé à visionner une par une les émissions presque toujours exaltantes du quasiment toujours athlétique et pénétrant trublion des médias français dont il est fait mention dans le titre de ce long commentaire. Il aime la variété des présentations, la jeunesse qui règne sur le plateau, les sujets éminemment politiques, et surtout le sale temps qu’y passe la langue de bois. Et puis, une nuit, après avoir pu se faire une idée du vulgaire et pas marrant pour un sou Balkany et revu l’érudit Rafik Djoumj parler de choses glaçantes comme la mort (par congélateur), ne voilà-t-y pas qu’il tombe sur un plateau entièrement composé de femmes et d’hommes sans cheveux blancs, sans rides et sans tabou. Après une légère appréhension devant toute cette verdeur, il s’emballe pour l’agilité toute chinoise d’un professeur de rhétorique, pour les talents de comédienne d’une avocate au fait de son métier, pour le flegme parfois dynamitant d’un ex-pas-bourgeois, et s’émeut au-delà de l’exprimable quand il voit intervenir la nouvelle collaboratrice du chevalier blanc de la scène médiatique française, francophone, universelle et mieux encore, qui tout d’un coup lui donne l’impression de voir revivre le feu de Véro, sa grande pote comédienne d’antan, en réalisant l’exploit de ne pas laisser mon Sir Schneidermann finir sa phrase.
Je m’appelle Diego, je ne suis pas libre dans ma tête, mais je dis quand-même bravo pour le tremblement de terre qu’a représenté cette émission pour moi, et si vous me demandiez à mon tour si je me pense éloquent, je vous répondrais, Daniel… Je m’en contre-chut…
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Evariste
Emission intéressante, malgré le sujet inépuisable. Merci Daniel, tu t'es racheté de ta prestation calamiteuse dans l'émission sur le méchant de Sud Radio. Evariste.
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MyrETON
Il était là Usul? ... Ah oui, on l'aperçoit à la fin !
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SimonF
J'ai apprécié cette émission malgré tout. Madame Veron ne répond pas à la dernière question : De quel milieu venez-vous ? Sa non-réponse est une, alors qu'Usul hésite à développer son parcours car "trop dans l'affect". Mais les prolos sont dans l'affect, car les humiliations, les mépris sont du domaine de l'affect. Être élève de lycée au milieu de "camarades" qui ont l'aisance du langage, être salarié au milieu de ceux qui ont l'assurance d'être à leur place, c'est du ressenti, c'est de l'affect. J'aurais aimé plus entendre Usul, il vient du "peuple" et une des seules phrases qu'il a prononcées a été reprise en chapeau pour l'article.
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Anameshuga
Encore une émission formidable. Bravo à Laelia Veron et Daniel Schneiderman pour sa préparation.
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クリストフ
Les interruptions intempestives d'une des intervenantes sont pénibles au point d'interrompre le visionnage de l'émission avant la fin.
Au sujet de l'extrait du Tribunal de Charleroi (La juge belge) que vous avez choisi, il s'avère que cette émission de 2011 est assez connue en Belgique et que la juge en question, malgré son ton direct et parfois un peu dur, finit toujours pas apporter des peines très clémentes aux prévenus ; la plupart se voyant proposer des peines alternatives à la prison. On pourrait penser que vous ave choisi un témoignage tronqué à charge... (ce que vous ne manqueriez pas de critiquer si un autre média agissait ainsi)
Pour le reste de l'émission, on aurait aimé pouvoir entendre davantage l'avocate qui est, finalement, la seule dans la "réalité" (sans insulter les autres intervenants naturellement). Elle ne parle pas de ressenti ne commente pas des sujets mais parle de ce qu'elle constate au quotidien dans son activité professionnelle.
Malgré ce commentaire un peu taquin, merci pour vos émissions pugnaces et intéressantes.
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Pince-mi sophiste de passage
« Est-ce une bonne chose d'enseigner aux classe populaires le langage, les codes, les modes d'expression des dominants, et notamment l'éloquence ? »
Ça commence très, très mal.
Ça commence très mal, parce que s’interroger d’enseigner ceci ou cela aux classes (avec un « s ») populaires, c’est dire que « on » a le pouvoir de décider ce qui s’enseigne ou pas aux classes (avec un « s » populaires. Qui est ce « on » ?
Ça commence très très mal, parce que poser la question ainsi, c’est supposer qu’il y a un enseignement destiné aux classes populaires et un enseignement destiné aux « autres ».
Heureusement, il y a l’émission. Et cette émission, je la kiffe grave.
Malgré les tutoiements, qui, ici, ne m’ont pas choqué.
Malgré les rictus du propriétaire de ce site chaque fois qu’il parle de Mélenchon, malgré la spontanéité interruptive de Laélia Véron.
J’ai le sentiment d’avoir, sur un sujet important, entendu des gens* qui ont des choses à dire et qui savent le dire.
(*) des gens ? Vous avez dit des gens ? Horreur !
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Jombie
@Daniel : Il me semble que la raison d'être d'@si, c'est ce moment d'arrêt pour analyser une situation. Pour ça, mieux vaut des intervenants posés que des intervenants venus passer des coups de gueule. Donc pas de regret pour l'émission sur les GJ, je pense que François Boulo était préférable à Ingrid Levasseur. À mon avis, c'est pas le rôle d@si d'assurer l'équilibre médiatique des paroles
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noon
Trop de café, Laélia, trop de café...
Surtout pour un débat sans enjeux immédiat ni antagonismes réels
#tousdaccord
Débat très intéressant même si vous passez un peu à côté du cas Poutou qui était notoirement connu pour son effacement. Peu éloquent, peu efficace. Il y avait eu une mise en lumière d'ailleurs du dispositif condescendant qui l'avait enfermé sur certains plateaux (notamment chez Ruquier avec Onfray en 2011). Il a depuis progressé même s'il n'a jamais rivalisé avec son prédécesseur Besancenot. -
tosh
bonne emission meme si je ne comprends pas trop ce refus a la fin de la part des invites d'assumer leur capacité d'eloquence et de rhétorique.... tout le monde semble au final botter en touche par fausse modestie alors que soyons clair ils sont tous de bons gros egos. Il me semble qu'on est dans le réflexe bourgeois , il faut que le mérite soit reconnu par les pairs, se reconnaître une qualité c'est malséant.
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toni
Très bonne émission, finement traitée avec de invités vraiment à la hauteur. Dommage qu'on ne se soit pas assez étendu sur Platon et Aristone (Pérelman aurait été également une référence intéressante). Laélia a été également au top dans ses interventions (voire ses interruption toujours bien à propos). Thème à renouveler.