Blanquer et les neurosciences : "Une pédagogie magique, pour une école malade" ?

La rédaction - - Pédagogie & éducation - 123 commentaires


La connaissance intime des mécanismes du cerveau peut-elle aider les élèves à mieux apprendre ? Depuis l'arrivée au ministère de l'Education nationale de Jean-Michel Blanquer, les neurosciences sont à la mode. Pour l'apprentissage de la lecture, de l'écriture, des langues, pour les apprentissages en général, les neurosciences sont-elles utiles, nuisibles ou simplement sans aucun effet ? Débat en cette semaine de rentrée avec Gurvan Le Guellec, journaliste éducation à l'Obs ; Laurence de Cock, historienne spécialiste des sciences de l'éducation ; et Philippe Champy, ancien éditeur et auteur de "Vers une une nouvelle guerre scolaire. Quand les technocrates et les neuroscientifiques mettent la main sur l'Education nationale".

"La lecture, dans la bouche du ministre, c'est du déchiffrage"

Jean-Michel Blanquer évoque volontiers les neurosciences. Comme le président de son Conseil scientifique de l'Education nationale, Stanislas Dehaene : pour eux, nombre de manuels scolaires pour l'apprentissage de la lecture sont jugés "scientifiquement" inadaptés -notamment s'ils sont trop illustrés. Est-ce vraiment démontré scientifiquement ? "Le manuel n'est qu'un élément dans un ensemble beaucoup plus complexe", prévient Philippe Champy (s'appuyant sur les recherches de Roland Goigoux, régulièrement interviewé sur la question). "L'obsession de Jean-Michel Blanquer, c'est qu'il faut travailler sur les méthodes de lecture, parce que selon lui, on n'apprend pas correctement"...

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