"La Résistance, c'est un film au ralenti ! "

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Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, invité d'@si

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C'est sur une image que nous nous arrêtons pour cette émission d'été : celle, connue de tous, de Jean Moulin, fondateur du Conseil national de la Résistance, arrêté et torturé à mort par les nazis durant l'été 1943. Comment se forme l'image d'un héros et d'un martyr ? La France a-t-elle choisi de célébrer Moulin en oubliant volontairement les sombres heures de la collaboration ? Pourquoi les conflits internes de la Résistance sont-ils si peu connus ? Et comment sont dépeints aujourd'hui les millions de Français qui ont traversé la guerre sans être ni résistants, ni collabos ?

Des questions que Daniel a voulu soumettre à Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin en 1942 et 1943, historien et auteur d'un livre de mémoires, Alias Caracalla (éd. Gallimard). Il est accompagné sur notre plateau de Philippe Triboit, réalisateur d'Un village français, série de France 3 conçue pour raconter, pendant cinq ans, la vie et les choix d'un village sous l'Occupation.

Acte 1 - En 1940, un résistant... antisémite

Comment devient-on secrétaire de Jean Moulin ? En étant un des premiers Français à partir pour Londres. Mais à 19 ans, le Daniel Cordier de l'époque correspond mal à l'image pieuse du héros de la Résistance. "En 1940, je suis un homme d'extrême-droite.", raconte-t-il tranquillement : adhérent de l'Action française, "av...

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