"J'ai perdu très vite le goût de l'adrénaline"

La rédaction - - 98 commentaires

Hervé Ghesquière, reporter de guerre, ex-otage

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Retenus en otage pendant plus de 500 jours en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont devenus les symboles d'un journalisme qui tente d'échapper à l'emprise de l'armée, pour enquêter sur les réalités du terrain. Mais cette image reflète-t-elle la réalité de leur travail ? Questions à Hervé Ghesquière, journaliste à France 3, ex-otage en Afghanistan, invité exceptionnel de cette deuxième émission de notre série d'été, "La guerre en f@ce".

L'émission est présentée Daniel Schneidermann, préparée par Lucie Desvaux, Marion Mousseau et Dan Israel,
et déco-réalisée par François Rose


La vidéo dure 1 heure et 12 minutes.

 


"Déclic". C'est le film Under Fire de Roger Spottiswoode (1983), qui a décidé Hervé Ghesquière, alors adolescent, à devenir reporter de guerre. Onze ans plus tard, il est en ex-Yougoslavie, puis au Cambodge, en Irlande du Nord, au Rwanda, en Irak, et aujourd'hui en Afghanistan. "Ce n'est pas un palmarès", précise-t-il. Ghesquière assure que l'image d'Epinal qui l'avait séduit, le goût de "l'adrénaline" et du danger, ont cédé le pas à la volonté d'expliquer et de décrypter les conflits.

Alors pourquoi continuer à prendre des risques, s'il s'agit avant tout ...

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