Clips : "Quand c'est un rappeur, on se dit toujours que c'est du premier degré"

La rédaction - - 83 commentaires


C'est un débat récurrent, pour ne pas dire inusable qui resurgit périodiquement à l'occasion de tel ou tel clip de rap ou de rock. Faut-il prendre au premier degré les appels au meurtre de policiers, les appels au viol ou aux violences multiformes des paroles, ou bien les considérer au même titre que n'importe quelle autre oeuvre de fiction. Et d'ailleurs, à ce propos, la justice et les médias français ne sont-ils pas plus sévères envers ces formes musicales qu'envers la bonne vieille variété française bien de chez nous ? Questions posées à nos invités : Driver, rappeur ; Olivier Cachin, journaliste spécialiste de la musique au Mouv' et à Rock & Folk ; et Dolorès Bakela, journaliste au Média et co-fondatrice de L'Afro, plateforme consacrée aux afro-descendants. En plateau également, notre chroniqueuse, la stylisticienne Laélia Véron.

"Quand c'est un rappeur, on se dit toujours que c'est 1er degré"

Le rap, ce ne sont pas seulement des polémiques et des procès. Retour sur l'événement rap de la semaine, la sortie du nouvel album de PNL. Le clip de Au DD a été tourné en partie au sommet de la Tour Eiffel. Laélia Véron analyse le "choix politique" de se mettre en haut de ce "symbole de la France, de Paris, de la puissance, pour en faire un endroit de vente de drogue". Driver abonde sur la "dualité entre la Tour Eiffel et le hall d'immeuble", représenté notamment par un ascenseur : "C'est l'ascension ou la défaite", analyse-t-il. Les invités saluent la finesse de la communication de PNL, qui "n'a pas fait de promotion" avant d'annoncer la sortie de l'album. 

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