"Bolloré, c'est le Trump des medias !"

La rédaction - - Déontologie - 42 commentaires

Comment Bolloré utilise Canal+ : Tristan Waleckx, Théophile Kouamouo, Jean-Baptiste Rivoire


Pourquoi des riches hommes d'affaires achètent-ils des médias ? Pour gagner de l'argent, ou de l'influence ? Il n'est pas toujours facile de répondre, sauf dans un cas : celui de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal +. Depuis qu'il en est propriétaire, Bolloré ne cesse d’instrumentaliser Canal + pour servir ses propres intérêts, en France comme en Afrique. A l'occasion de sa récente mise en examen, nous revenons sur l'utilisation par Bolloré de l'arme Canal+, avec Tristan Waleckx, (France 2) co-réalisateur avec Mathieu Rénier de l'enquête "Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?" (Prix Albert-Londres 2017) ; Théophile Kouamouo, journaliste au Média et auteur en 2015 d’une enquête sur notre site sur le développement de Canal + Afrique ; et Jean-Baptiste Rivoire, ancien rédacteur en chef de Spécial Investigation sur Canal + et élu CGT au comité d’entreprise de la chaîne.


Mis en examen, Bolloré défend sa vision "afro-optimiste"

Mardi 24 avril, Vincent Bolloré est placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte pour "corruption d'agents publics étrangers", puis mis en examen mercredi 25 avril (notre article est ici). L'information s'est très vite répandue sur les chaînes d’info. Avec une exception : mardi 24 avril au matin, CNews, groupe Canal, reste muette. Consignes précises ou auto-censure ? "A mon avis, c'est évident dans la tête des journalistes de CNews qu'on dit pas un mot de cette affaire tant que les chefs n'ont pas donné le feu vert", suppute Jean-Baptiste Rivoire. 

Riposte médiatique de Vincent Bolloré : il publie une tribune dans le JDD,  titrée "Faut-il abandonner l'Afrique ?". L...

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