5G : "A-t-on besoin qu'une vache soit connectée en permanence ?"

La rédaction - - Numérique & datas - Alternatives - 110 commentaires


C'est à la fois une promesse et une menace. La promesse d'accéder au paradis technologique des objets connectés et la menace de surconsommation énergétique, sans parler de la menace de livrer toutes les données des populations occidentales au géant chinois Huawei. Cette promesse, cette menace, c'est la connexion téléphonique mobile de 5ème génération, la 5G, dont le déploiement devrait commencer en France dans une dizaine de villes cette année. Discussion menée avec nos quatre invités : Sébastien Soriano, président de l'Arcep, Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ; Amélie Charnay, journaliste high-tech pour le site spécialisé 01net ; Cédric Ingrand, journaliste high-tech pour LCI ; et Eric Vidalenc, auteur de "Pour une écologie numérique" (Ed. Les petits matins).

"on veut nous faire croire qu'on a besoin de la 5G"

On commence par le futur utopique qui nous est vendu par Orange dans un spot paradisiaque sur l'arrivée de la 5G. Pourtant, "dans un premier temps", la 5G sera surtout "une mise à jour du réseau 4G", rappelle le président de l'Arcep, Sébastien Soriano. La 5G, "ça va aller dix fois plus vite que la 4G, il y aura dix fois moins de latence [...] et il va y avoir dix fois plus d'objets qui vont pouvoir se connecter au même endroit", ajoute la journaliste de 01net, Amélie Charnay. Ce qui permettra donc que de plus gros groupes soient connectés en même temps.  "C'est une révolution collective plus qu'individuelle", considère Cédric Ingrand, de LCI. Eric Vidalenc s'interroge lui sur le "proje...

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