Après mai 68, "une énorme soif de faire du cinéma"

La rédaction - - Fictions - Alternatives - 58 commentaires

Filmer les luttes, avec le collectif post-68 Cinélutte et Charlotte Pouch


De mai 1968, dont on célèbre déjà le cinquantenaire, on se souvient des pavés, et des slogans. On se souvient aussi d’une grève massive, 13 millions de grévistes en France, et d’une nouvelle façon de filmer la grève, les mouvements sociaux, et le social en général. En première ligne de cette avant-garde, le collectif Cinélutte, sur lequel nous revenons aujourd'hui, en collaboration avec la plateforme documentaire Tënk. Pour en discuter, trois invités : Richard Copans, un des co-fondateurs de Cinélutte, fondateur de la société de production documentaire "Les films d'ici" ; Guy-Patrick Sainderichin, autre co-fondateur de Cinélutte, récemment scénariste de la première saison de la série "Engrenages" (Canal+) ; et Charlotte Pouch, autrice du documentaire "Des bobines et des hommes".

NB : Après l'émission, nos trois invité.e.s ont souhaié lui donner un prolongement écrit. Ces trois textes sont à retrouver ici.

Focus sur deux films de Cinélutte, visibles sur la plateforme Tënk et sur notre site jusqu'au 23 mars : Jusqu'au bout, récit de la grève de la faim d’un groupe de travailleurs tunisiens. Et Petites têtes, grandes surfaces, filmé dans un hypermarché Carrefour au début des années 1970.

Mais auparavant, retour sur la naissance de Cinélutte (dont les films sont regroupés dans un coffret aux éditions montparnasse), fondé en 1973. Après 1968, "éclot le désir de filmer les grèves, les luttes", explique Richard Copans. Cinélutte voit le jour au sein de l’Institut des hautes études du cinéma (IDHEC, devenu aujourd'hui la FEM...

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