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reverchon.maxime-121425 reverchon.maxime
Voila que j'écoute ici des discours sur des films qui sont déjà en tant que tels des discours sur "les ouvriers". Autant dire qui s'agit de ne pas trop savoir de qui on parle. Parlons des images donc, mais s'il vous plait en sachant pertinemment que, quant est prononcé le mot "ouvrier", ce n'est pas parler d'une personne ou d'un groupe de personne, c'est parler de l'image qu'on se fait des ouvrier.
Pour répondre à cette question : est ce que les militants qui ont filmé les luttes sont responsable de la manière dont les médias filment les lutte aujourd'hui ? Non, bien sur que non. L'Histoire seulement est responsable : l'apparition des masses médias.
Par ailleurs, Charlotte M. semble dire qu'il est impossible de filmer la gréve sans jouer le jeu de la télé. C'est faut, il est évidement possible de filmer une gréve sans la filmer comme à la la tété : Une gréve c'est aussi des gents qui vivent, mangent, se rencontre, discutent, se dispersent, se réunissent, ce n'est pas une chemise arrachée, ce n'est pas une foule effrayante.
Filmer la gréve reste, de toute évidence, embarrassant, d'autant plus qu'elle a lieu, ce qui est hautement embarrassant. Ce qui n'est pas le cas des films sur les métiers mort qui sont, sommes toutes, aimables : cela fait des souvenirs pour plus tard. Là je pense à mes parents qui peuvent, eux aussi, à leurs heures, s'émouvoir de métier mort qui sont, d'ailleurs, encore vivant tandis qu'on les filme. Et c'est bien peut être là le problème : comme si le fait de venir filmer le vivant d'une entreprise contre-signait la décision déclarée de son extinction.
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Philopoulpe
Ah, le moment où Richard Copans avoue avec tellement d'élitisme qu'il n'a pas la télé, qu'il n'a jamais regardé Elise Lucet alors qu'il vient de la rabrouer en expliquant que ce n'est que du petit reportage !
Confrontation intéressante, où l'on se rend compte que pour Cinélutte, le documentaire politique ne doit être que positif et plein d'espoir révolutionnaire.
La conversation n'a pas dû être agréable pour Charlotte Pouch mais elle s'en sort remarquablement bien, et Daniel Schneidermann interrompt et recadre aux bons moments.Merci pour ce débat intéressant (mais je suis d'accord que réinviter les deux bonhommes n'est pas forcément pertinent !).
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Twisty
Emission pleine de promesse mais le malaise s'installe quand les deux réal' tentent de jouer les critiques, et il ne finira jamais de grandir (le malaise...). La disposition du plateau était horrible à cet égard.
Bravo Charlotte Pouch pour son calme !Perso, je crois que j'aurais viré au rouge. -
Sylph
On pourrait résumer tout ça à "C'était mieux avant, même si on se trompait".
Ils ont très peu laissé parler la pauvre Charlotte qui avait pourtant beaucoup de choses intéressantes à dire.
Les deux types sont complètement déconnectés de leur époque et du présent, ils vivent dans un passé révolu, dans un constat d'échec et semblent maintenant ne plus regarder que quelques vieux films...Ils avaient une chance unique de partager avec la nouvelle génération et de la comprendre, mais non, faut qu'ils fassent leur vieux con qui savent tout et pour qui, clairement, c'était mieux avant !...
Pour des gens qui se disent militant communiste, c'est vraiment triste. -
NewsWare
heu non svp ne ré-invitez pas Richard Copans, le mec est totalement imbu de lui-même voire carrément chiant !
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Artur Porto
Surpris par la constitution de ce plateau, lors de la présentation mais pourquoi pas, si l'intention était, je suppose, de confronter deux façons de "faire du documentaire" à presque 50 ans de distance.
Ayant vécu ce mai 68 (j'avais 20 ans), vu et participé depuis Boulogne Billancourt, à quelques séquences filmées de ce qu'on appelait alors les lutes de la classe ouvrière, je suis navré et attristé par la façon dont les "camarades de Cinélutte", venus plus tard, semblent avoir mal vieilli. Comme s'ils ne pouvaient pas comprendre que le travail de l'information en 2018 est, forcemment différent, mais aussi légitime que le leur.
Ce que les uns et les autres ont fait, comme cinéma militant était sûrement important car unique, il n'y avait rien d'autre comme information à part l'ORTF supervisée par les successeurs d'Alain Peyrefitte. Leur incapacité, en tout cas pendant l'émission, d'entendre et de reconnaître le travail "professionnel" de Charlotte Pouch, me fait penser combien nos "films militants" ont peu contribué à la prise de conscience "révolutionnaire" qui semble les avoir animé.
Nos certitudes d’alors et, apparemment certitudes toujours au beau fixe aujourd'hui, nous a conduit à cette sorte de non man's land actuel, ni de droite ni de gauche, qui s'inscrit dans une perte progressive de l'engagement et de la mobilisation.
En tout cas merci d'avoir donné la parole à cette jeune réalisatrice qui a, sûrement, à nous apprend des choses sur la façon dont nous avons su, ou pas, transmettre nos espoirs et nos défaites...
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Et sur cette question du chuchotement de la secrétaire qui dévoile les nombreux "NC" du patron, c'est une belle séquence... elle ne pouvait que chuchoter car elle révélait un pan de la vérité! L'avoir gardé comme tel me paraît une fine et pertinente façon de lui rendre "justice".
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Offset
C'était long, le malaise était palpable, et on y apprend pas grand chose, à part que deux mecs pensent tout savoir, mais sans comprendre où ils veulent en venir.
Non pas de suite, définitivement.
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jean-françois copé-décalé
La critique faite au docu "Des bobines et des hommes", d'avoir choisi de filmer des personnages appartenant à "l'aristocratie ouvrière" et de placer ceux-ci dans une position relativement passive ou en tout cas peu combattive, est selon moi tout à fait légitime ; je n'ai pas eu l'impression que cette critique valait, dans l'esprit de Rochard Copans et Guy-patrick Sainderichin, invalidation du travail de Charlotte Pouch.
Je serais curieux de connaître leur avis sur Merci Patron, qui en termes de représentation de la classe ouvrière est bien plus problématique que "Des bobines et des hommes" : un membre de la petite bourgeoisie intellectuelle vient "sauver" une famille d'ouvriers (jusqu'à se substituer au fils), au terme de ce qui tient plus de la gaudriole ironique et un tantinet misérabiliste que d'une lutte collective reproductible.
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Atom
La vieillesse est un naufrage. Bravo à Charlotte d'avoir résisté, moi je bouillonnais. Elle fait un boulot irréprochable, honnête et ils le lui reprochent. Elle fait du journalisme pas du militantisme et ça ils ont du mal à l'admettre.
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Anthony
Ne serait ce pas plutôt une émission sur l'impossibilité de communiquer ? c'est finalement l'un des gros maux de la lutte social.
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Al1
Insupportables et puants 68ards.
Dommage qu'ils aient raison !
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Loki
moi les seuls vieux cons que je voit c'est dans le commentaires.
https://www.youtube.com/watch?v=Eny6Sr06jJw
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Asinaute sans pseudo caff4
Si j'ai bien compris : d'un côté deux ex-gauchistes des années 70 qui tournent pendant une heure autour du pot pour ne surtout pas dire qu'ils faisaient tout simplement du cinéma de PROPAGANDE TROSTKO_MAO en levant le poing (tout en nourrissant le mensonge...si j'ai bien entendu) et de l'autre une documentariste qui n'a pas besoin "du Parti" pour montrer la violence et l'inhumanité de notre 21e siècle, et qui, sans donner des leçons de lutte au "prolétariat" (c'est pas devenu un gros mot ?) oeuvre à sa manière sans se la péter.
Imbuvables les deux mecs ! bien patiente et bien élevée Charlotte...j'ai failli abréger le dernier quart d'heure...c'eut été dommage, elle a eu le mot de la fin qui fait "gloop" :-)
Débat fort instructif ! faudrait pas vieillir ; tels nous fumes, tels nous devenons...
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JPFCC
Bonjour
Cher Daniel Schneidermann, je me permets de vous recommander vivement le film de Chris Marker : "Le Tombeau d'Alexandre", film d'hommage à son ami Alexandre Medvedkine, cinéaste russe qui a donné son nom aux groupes Medvedkine. Ce film est passé au moins deux fois sur ARTE, il y a déjà longtemps mais on doit pouvoir le trouver en DVD.
JP CAROSSO
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Pablo le berger
Je trouve que les commentaires sont assez durs pour cette émission. Si les anciens et la "moderne" ne font pas le même genre de cinéma, ils ne sont pas pour autant incomparables. C'est un exercice assez casse gueule de mettre en présence ces deux anciens et cette jeune femme. DS médiate plutôt bien à mon sens et permet à deux veines cinématographiques de se confronter. Quant à ceux qui "défoncent" ce plateau en le jetant bonnement est simplement aux orties en disqualifiant chacun des acteurs ils me déçoivent mais conforte l'ambiance générale d'absence de collectif.
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timothée P
Merci à Charlotte Pouch pour le boulet de canon de fin d'émission, dire "ainé" à la place de vieux cons ! Jubilatoire après tous ces beaux discours des vieux... Par contre vivement 2019 pour qu'on passe à autre chose et qu'on arrete de voir tout ces ex 68ards qui ne comprennent rien au monde d'aujourd'hui.
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MyrETON
Très intéressant et très démoralisant car on voit bien là l'impasse de la gauche critique.
D'un côté les vieux gauchistes qui n'ont finalement aucun conseil à donner, et respirent l'arrogance, la condescendance. Et l'abattement résigné.
De l'autre cette espèce de nullité politique : j'suis en colère mais je veux surtout pas être militante...
(moi qui connais la mentalité roannaise, je ne suis pas très surpris de ce vide politique... à Roanne Vichy n'est jamais très loin...)
On en reste bras ballants, sans solution, sans même aucune envie de se battre.
Le MEDEF a gagné en France et dans le monde. Rentrez à la maison voir vos vieux films ardents-pour-rien, ou allez chialer au cinéma compter nos défaites, voilà le message de la gauche critique aujourd'hui. Et deux jours de gréve sur cinq.
On est mort, il faut s'y faire.
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Rémi 973
Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary
Livre de Guy Hocquenghem
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Nemo
Emission interessante dans ce qu'elle donne à voir. Si on regarde les dernières avancées réelles en droit social, il y en a deux, celles de 1968 et celles des lois Auroux de 1982. En gros. Depuis, le discours économique a fini par effacer le discours politique au point d'avoir à la tête de l'Etat un Président qui ne distille qu'une geste managériale. Et le chômage est passé par là. Je trouve le point de vue de Charotte Pouch intéressant et la surdité de ses deux interlocuteurs plus intéressante encore. L'une a grandi dans un monde que les deux autres ne semblent pas saisir. A propos des grèves SNCF à venir, je disais à une collègue de la génération de Charlotte, que je trouvais triste qu'on en soit à considérer comme normal de s'aligner sur le moins disant social. Elle m' a répondu que les syndicats ne s'étaient pas beaucoup manifestés au moment des ordonnances de septembre 2017 sur le Code du travail, alors qu'ils sont censés agir pour tous les travailleurs. Mais nous, salariés du privé qu' avons - nous fait pour nous-mêmes ? lui - ai-je demandé. Pratiquement rien. C'est ce qu'une de mes proches, plus jeune encore, née à la toute fin du dernier siècle, ayant, elle, manifesté activement et payé de sa personne contre la loi travail de 2016 m'a renvoyé dans les dents. Les représentants du personnel dans les entreprises mènent des luttes, dans un monde de rapports de forces très différents en particulier juridiquement. Le management sous couvert de "responsabilisation", de récompense de l'efficacité individuelle et le contexte d'une pensée économque devenue seule audible ont cassé tout ce qu'il pourrait y avoir de solidarité sociale. A bien y regarder bon nombre de services sont aujourd'hui assurés par le milieu associatif. Ces deux "papys" de ma génération me semblent, dans leur genre, fonctionner "hors-sol".