Lemine Ould Salem, le journaliste dont les images ont inspiré un film césarisé...
Justine Brabant - - Fictions - 23 commentaires... mais pourraient ne jamais être vues en salles
Il était la "petite main" derrière Timbuktu, celui dont le travail a été utilisé sans être reconnu. Il dévoile aujourd'hui son propre film, Salafistes... dont la sortie en salles pourrait être compromise par une interdiction aux moins de 18 ans. @si revient sur l'histoire à rebondissements d'un journaliste mauritanien, Lemine Ould Salem, dont les images de Tombouctou et Gao sous l'occupation djihadiste sont exceptionnelles, mais pourraient rester confidentielles.
À la cérémonie des Césars, où il a triomphé le 20 février 2015, Abderrahmane Sissako a embrassé sa compagne, puis est monté sur la scène du théâtre du Châtelet pour recevoir ses statuettes. De sa voix posée, Sissako a remercié "[s]on pays, la Mauritanie", "la ville de Paris", qui l'a "accueilli il y a 22 ans", la chaîne Arte, sa productrice, son distributeur, ses assistants techniques mauritaniens, le Festival de Cannes, ses comédiens, sa femme et ses enfants, et enfin la France, "pays magnifique qui est capable de se dresser contre l'horreur et l'obscurantisme."
Un homme n'a pas été remercié. Son nom ne f...