CSA : Schrameck et ses manoeuvres dans le collimateur du Monde et de Mediapart
Sébastien Rochat - - 5 commentairesLa mesure était censée symboliser le retour à l'indépendance. En rendant au CSA le pouvoir de nomination du président de France télévisions (pouvoir que Sarkozy s'était octroyé), Hollande avait donné des gages d'indépendance dans la gestion de l'audiovisuel public. Sauf que les conditions de la nomination de la nouvelle PDG de France TV, Delphine Ernotte, ont jeté la suspicion sur le CSA version Schrameck. A en croire les enquêtes très fouillées du Monde et de Mediapart, pour rendre ces décisions, le gendarme de l'audiovisuel semble privilégier les petits arrangements entre amis.
Le CSA présidé par Olivier Schrameck ? C'est devenu un "super CSA", grâce à "super Schrameck". Nommé en 2013 par François Hollande, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, est à l'origine de la véritable "percée de l'institution" qui fait figure d'exemple parmi les institutions publiques pour la rigueur de sa gestion. Ce sont les conclusions de l’étude VcomV Sphère évoquée par Le Monde dans une longue enquête sur les coulisses du CSA. Une super étude pour super Schrameck qui a coûté au CSA 14 999 euros. Et surtout pas un euro de plus : à 15 000 euros, le CSA aurait dû lancer un ... |