Mais pourquoi la presse en veut-elle autant à la loi Duflot ?

Anne-Sophie Jacques - - 26 commentaires

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L’offensive médiatique contre la loi Duflot sur le logement – dite loi Alur – se poursuit tranquillement. Comme nous le racontions ici, en juin déjà des éditorialistes dénonçaient une loi soi-disant dévastatrice pour le marché immobilier et lançaient la rumeur de son détricotage – terme repris à l’unisson. La rumeur avait alors été démentie par le gouvernement. Mais la loi risque d’être aménagée par le premier ministre Manuel Valls qui doit présenter vendredi un plan de relance pour la construction. L’occasion pour la presse de vilipender une fois encore cette mal-aimée, à l’exception de Libération et Mediapart qui prouvent – chiffres à l’appui – que l’Alur ne peut être tenue responsable de la dégradation du marché.

C’est simple : à lire les articles consacrés à la loi Duflot, dite aussi loi Alur (Accès au logement et pour un urbanisme rénové), il ne fait aucun doute que cette loi est la cause de la dégradation du marché immobilier. Voire de la crise économique dans son ensemble. Ce désamour entre presse et loi Duflot ne date pas d’aujourd’hui : en juin déjà des éditorialistes évoquaient "un désastre", "un échec sans appel", "une usine à gaz". Que reproche la presse à cette loi ? Outre l'encadrement des loyers (principal reproche), cette loi déprime les promoteurs et les acheteurs potentiels. En effet, s...

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