Quatremer, Ruffin, Guetta : les arguments des européennes s'affûtent

Anne-Sophie Jacques - - Éconautes - 150 commentaires

La commission canardée, Mendès ressuscité, Delors déboulonné

Où va l'Europe ? Manifestement dans le mur. Face à ce constat, des bastions s'organisent. D’un côté, des collectifs d'intellectuels publient des manifestes : il faut plus d’Europe, plus de démocratie, plus de solidarité financière. Une poussée fédéraliste partagée par Bernard Guetta, chroniqueur sur France inter et à Libération, dans son dernier essai Intime conviction. De l’autre, François Ruffin. Ce journaliste s’est baladé au cœur de l’Euroland. Et dans son ouvrage Faut-il faire sauter Bruxelles ? il rappelle que Jacques Delors, socialiste et ancien président de la Commission européenne, n’a jamais œuvré pour cette Europe du progrès social que les collectifs appellent aujourd’hui de leurs vœux. Des vœux pieux ?

L’heure est grave. L’Union traverse une crise existentielle. L’euro est source de division. L’opinion n’aime pas l’Europe actuelle. Alors il faut réagir, ne pas rester les bras ballants : il faut une union politique de l’euro. C’est en tout cas la solution avancée dans le manifeste signé par un collectif composé d’économistes, de politologues et de journalistes dont Thomas Piketty, Pierre Rosanvallon – fondateur du Parlement des invisibles contesté ici-même et récemment par Frédéric Lordon – ou encore Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles pour Libération et réseau social à lui...

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