"Non, les bonnets rouges ne sont pas pilotés par les patrons"
La rédaction - - 300 commentairesA Carhaix, le mouvement breton au crible
Pour clore notre semaine derrière l’image aux racines de la révolte bretonne, nous avons choisi de tourner à Carhaix dans le Finistère. Pourquoi Carhaix ? Parce que cette ville est un des cœurs du mouvement des bonnets rouges, mouvement que la France a découvert avec surprise : pensez, des agriculteurs, des ouvriers, des patrons qui défilent ensemble à Quimper, l’extrême droite et l’extrême gauche quasiment coude-à-coude, cela justifiait bien de venir voir sur place pour comprendre ce mouvement hétérogène. Avec trois invités : Nadine Hourmant, déléguée Force ouvrière et salariée de Doux, Christian Troadec, maire de Carhaix et l’un des leaders des bonnets rouges, et Fanch Roudaut, historien, co-auteur d’une tribune parue dans Le Télégramme aujourd’hui intitulée "Bonnets rouges, non à la manipulation de l’histoire".
L'émission est présentée par Daniel Schneidermann, préparée par Anne-Sophie Jacques,
et déco-réalisée par Mireille Campourcy et François Rose.
L'émission dure 1 heure et 1 minute.
Making-of par Anne-sophie Jacques
C’est drôle : figurez-vous que le public de notre émission tournée à Carhaix ressemble comme deux gouttes d’eau à nos abonnés dans nos forums. A peine l’enregistrement terminé, applaudissements, merci c’était super, et hop, les reproches. Oh, de gentils reproches. "C’est bête de ne pas avoir invité de délégués CGT ! Et puis vous auriez pu par...