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Néophyte Atterré
Mais qu'arrivent-il à Arrêt sur image...
Un twitte vient d'apparaitre concernant l'émission de la semaine
[quote=Twitte @arretsurimages]
arretsurimages Arrêt sur Images
Elie, migrant camerounais, raconte comment s'est déroulé le tournage du reportage Zone Interdite qui fait polémique pic.twitter.com/owZGTFAVOQ
Voire en plus grand
Je suis impatient de voir la suite -
Néophyte Atterré
J'ai vue la Vidéo (plusieurs fois car j'avais du mal à m’intéresser au sujet)
Je ne comprenez pas les batailles des Bonnets Rouges, les portiques éco-taxe
Bien que je comprends l'envie de chacun de garder son emploi dans une société où il y a de plus en plus de chômage mais qui grâce à l’innovation, la rationalisation, il y a de moins en moins besoins de gens pour faire pour faire fonctionner l'économie
Cela n’empêche pas que je trouve inimaginable que dans ce pays, on trouve normal de vendre des produits de piètre qualité simplement pour préserver de l'emploi et tout en payant ces mêmes salariés trois francs six sous (voir la rémunération de cette syndicaliste après 23 ans de métier, Voilà à quoi nous réduit le capitalisme.
On a envie de crier Revenue de Base ou salaires universelles -
Pat de Saint-Rémy
Nadine, l'emballeuse m'a emballé…
Intelligente et jolie !
Ce qui n'empêche pas trois commentaires un peu acides :
1) L'élevage en batterie,même s'il y a des clients, est un truc totalement ignoble, à la fois pour les volatiles et parce que faire de la merde pour l'envoyer aux pauvres c'est nul ! Il y a aussi des clients pour la prostitution, cela justifie-t-il de pratiquer ce métier ?
2) Produire des poulets pour les envoyer au Moyen Orient et en importer autant en provenance du brésil ou d'ailleurs, est-ce économique et respectueux de l'environnement ?
3) On élève des poulets partout sur la terre (j'ai un peu voyagé) pourquoi ne pas manger les poulets produits localement ? C'est dingue !
4) Les système d'impôts étouffants et d'aides toujours précaires sont devenus totalement délirants, il faut arrêter ça tout de suite. Ce fonctionnement a deux conséquences : la prolifération des fonctionnaires qui "gèrent" l'usine à gaz et la transformation des éleveurs et agriculteurs en mendiants. C'est honteux !
PG -
yaniz
"c’est l’incapacité des acteurs et des victimes de ce naufrage à remettre en cause un modèle qui leur fait toucher le fond"
bien d'accord pour ce qui s'est passé depuis 40 ans, mais pas du tout dans le contexte européen actuel.
Le virage qui est pris collectivement en europe avec la bénédiction des gouvernements et qui fait exploser la Bretagne, c'est le dumping social. Les portiques écotaxe qui font lever l'impot par une entreprise italienne grassement rémunérée, çà n'est qu'un détonateur. Après les délocalisations des usines en asie, maintenant c'est l'importation de la main-d'oeuvre européenne à bas salaire sans entrave pour produire ou construire en France. Pour le secteur privé français, c'est le rasoir à double lame. D'accord pour être payé à 4 euros de l'heure comme les roumains, si les prix en France sont ceux pratiqués en roumanie mais où vont les augmentations permanentes des prix à la consommation en France?. Les patrons allemands importent la main d'oeuvre des pays voisins à 4 euros de l'heure à grande échelle, en France la pratique se répand de plus en plus. On dégraisse français et on réembauche "roumain". quand on ajoute les aides européennes qui partent élever les poulets au Brésil, il y a de quoi se demander qui se sert de l'Europe. Merçi la directive Bolkenstein doit penser Marine Le Pen...
Curieux de voir comment les médias français vont traiter le sujet lors des élections européennes...(Bravo pour l'émission) -
thurar
Agro-industrie
Ça barde chez les Bretons
paru dans CQFD n°116 (novembre 2013), par Mathieu Léonard, illustré par Aurel, illustré par Nardo
mis en ligne le 25/11/2013
(...) « Ça va être la révolution en Bretagne, déclare Patrick dit L’émir, la cinquantaine joviale. On va faire sauter leurs portiques. Ça va barder dans tous les sens. On ira jusqu’à Paris s’il le faut. On peut plus faire autrement. » Patrick est un des maillons de cette chaîne qui se trouve menacée par la crise de l’agroalimentaire en Bretagne : éleveur de poulets, il possède des poulaillers jusqu’en Guadeloupe et au Maroc, d’où son surnom.(...)
(...)Un coup terrible pour cette petite ville de 1 390 habitants dont toute l’activité tourne depuis des décennies autour de l’usine Tilly. Fondée par un fils de boucher dans les années 1950, Tilly était devenue la plus grosse unité d’abattage en Europe dans les années 1980, spécialisée dans le congelé bas de gamme halal à destination des pays du Golfe, jusqu’à 100 000 poulets exportés par jour. C’est l’époque où la famille Tilly possédait la ville si bien que Le Point, en 1989, avait surnommé Jacques Tilly – maire ancré à droite de 1965 à 1989, puis de 1995 à 2001 – « le Ceausescu du Trégor ».(...)
(...)l’emprise féodale laisse des traces. Certaines ambiances de bar sont minées et les bouches peinent à se délier. « Si on parle de travers, c’est des coups à finir sur la chaîne d’abattage », plaisante Guy, habitant de Guerlesquin qui travaille hors de la ville. Mais si le temps du patronat paternaliste a vécu, c’est celui de la gestion mondialisée, costumée made in Breizh, qui sonne le glas de l’industrie guerlesquinaise. Dès le mois de mai, Sauvaget annonçait la réduction de 40 % des effectifs,(...)
Ce qui est frappant dans cette situation, c’est l’incapacité des acteurs et des victimes de ce naufrage à remettre en cause un modèle qui leur fait toucher le fond aujourd’hui. Depuis les choix agricoles des années 1950, l’omerta et le déni ont régné en Bretagne sur les conséquences environnementales du remembrement et de l’élevage intensif, sur les risques socio-économiques de la mono-activité – ou encore sur l’usage intensif des pesticides, dont les agriculteurs sont les premiers malades, sans parler des pollutions d’algues vertes causées par les épandages de lisier. « Les gens ne se posaient pas de questions, explique Jimmy. Travailler dans l’agroalimentaire en Bretagne, c’était avoir la sécurité de l’emploi à vie. D’ailleurs, la plupart n’ont jamais pensé à contracter d’assurance chômage. » « C’est un modèle au bout du rouleau, insiste Raymond Penhouët, contacté par CQFD. Le slogan “libre pour gagner et aider pour ne pas perdre” implique ici à la fois le recours toujours croissant aux subventions et la réduction des coûts de main-d’œuvre pour rester performant, comme dans le cas de Gad où l’on fait venir des intérimaires étrangers, ukrainiens ou roumains, payés 5 euros l’heure… »(...)
(...)Ayrault cherche à donner des gages au secteur agro-industriel. En visite à Rennes fin septembre, il déclarait déjà que « le modèle agroalimentaire breton [n’était] pas mort » et avait autorisé les éleveurs bretons à construire des bâtiments d’élevage intensif « sans contrainte »… Depuis la révolte bretonne, le gouvernement a promis de lâcher un milliard d’euros pour l’économie bretonne, le doublement de l’enveloppe consacrée à la Bretagne de la PAC pour les sept ans à venir, passant de 175 à 368 millions d’euros, plus 15 millions d’euros débloqués en urgence pour les entreprises en difficulté. .... -
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Yanne
Merci pour cette émission, très intéressante, et qui permet de bien exposer les enjeux.
A lire les réactions sur le forum, je sens qu'on est plus près de 1675 que de 1788, à moins que ce ne soit les prémices d'un cauchemar.
Notice wikipedia Révolte des Bonnets Rouges :
Durant le règne de Louis XIV, c’est la révolte où les autorités locales ont le plus laissé faire les émeutiers, les particularismes locaux rapprochant élites et peuple en Bretagne. Ceux-ci sont certes spontanés, mais s’organisent rapidement, et rallient des groupes de plus en plus larges au sein de la société. À côté du pillage, on observe, ce qui est singulier, des prises d’otages et la rédaction de revendications
Arthur Le Moyne de La Borderie voit dans la révolte du papier timbré une révolte antifiscale contre les nouveaux impôts. Il récuse par contre les explications et les propos du duc de Chaulnes qui rapporte les « mauvais traitements » des gentilshommes bretons envers les paysans. Il explique que la colère des paysans révoltés se tourne contre les nobles pour deux raisons : ils constituent pendant longtemps la seule force de maintien de l'ordre disponible dans les campagnes, et leurs châteaux servent de cibles, faute d'agents du fisc56.
Enfin, il rapproche certaines observations faites en 1675 (« les passions mauvaises, les idées extrêmes et subversives qui fermentent nécessairement dans toutes les masses révoltées » qui en arrivent « au communisme et aux violences contre les prêtres ») des événements survenus durant la Commune de Paris : « Tant il est vrai que rien n'est nouveau sous le soleil et que les passions populaires, une fois affranchies du frein social, se précipitent d'un seul bond au gouffre de la barbarie », en citant le curé de Plestin (« Les paysans se croyaient tout permis, réputaient tous biens communs, et ne respectaient même plus leurs prêtres : en certains lieux, ils voulaient les égorger, en d'autres, les expulser de leurs paroisses ») : pour lui, la révolte de 1675 est aussi un épisode de la lutte des classes.
L’historien soviétique Boris Porchnev a travaillé essentiellement sur le riche fonds Séguier, qu’il avait à sa disposition à Léningrad. Il décrit lui aussi cette révolte comme antifiscale, temps fort de la lutte des classes, mais il en élargit les causes à une révolte contre les prélèvements des seigneurs fonciers (nobles et ordres religieux). Il propose également une analyse patriotique bretonne de ce soulèvement en citant un article de N. Ia. Marr57 qui fait un parallèle entre la situation des Bretons en France et les « allogènes » caucasiens en Russie tsariste. Boris Porchnev écrit : « Le rattachement définitif de la Bretagne à la France, confirmé par les États de Bretagne, avait eu lieu en 1532. Peut-on parler d'asservissement national et de lutte de libération nationale des Bretons, étant donné que la noblesse bretonne s'était déjà entièrement francisée et que, au fond, seuls demeuraient bretons les paysans ? La réponse est contenue dans l'état actuel du problème breton en France. En dépit d'une dénationalisation continue d'une partie des Bretons, ce problème demeure typique des « minorités nationales » et ne saurait être résolu dans les conditions d'un régime bourgeois ». Boris Porchnev conclut : « Nous trouvons justement dans le XVIIe siècle les racines historiques lointaines de cette lutte ». Enfin, pour lui, la révolte de 1675 annonce 1789.
Les choses sont tellement complexes, les gens sont si étranges par rapport à ce que pensent les marxistes....
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Cultive ton jardin
C'est fascinant d'entendre (à environ 50') le discours d'une syndicaliste, ouvrière chez Doux, payée à peine plus du Smic à 23 ans d'ancienneté, qui parle de "NOUS" en parlant de son employeur, qui fait tout un raisonnement quasi patronal, patronal disons le, sur l'export, la compétitivité, la complémentarité des filières de qualité et des filières de merde. Je viens de terminer le bouquin de Lordon sur "La société des affects", dont le dernier chapitre examine l'imprégnation de toute notre manière de penser, en long, en large en travers et en profondeur, par ce qu'il appelle "L'imaginaire néo-libéral".
Voilà, on est en plein dedans. -
Maud
Excellent débat qui permet de comprendre les enjeux, les manoeuvres en coulisses, l'absence de contrôle des autorités qui depuis des lustres distribuent des subventions sans contrôle. Tout un système à remettre à plat mais est-ce possible ? En passant : la découverture du restructurateur d'entreprise choisi par Maître Lantourne (avocat de Tapie) vaut son pesant de cacahuètes. Le dessous est carte ainsi dévoilé.
Au final c'est toujours le monde salarié qui en paye le prix. -
Cultive ton jardin
[quote=Télérama]Dans La fabrique de l’histoire, il (Alain Croix) raconte les révoltés fiscaux de la Bretagne du XVIIe siècle. A l’époque, la province est l’une des moins taxées du royaume. Mais en quelques années, douze nouvelles taxes sont imposées, contre lesquelles se rebellent les élites de la région. Ce sera « la révolte du papier timbré ». Rien à voir avec celle des bonnets rouges qui, à la même époque, est l’œuvre de paysans insurgés contre le poids des impôts seigneuriaux et paroissiaux, imposés localement à des manants réduits à un état de semi-esclavage
Ainsi, l'amalgame "bonnets rouges" et "papier timbré" est bien une arnaque, destinée à nous faire passer la pilule (amère) d'exploités se battant avec et pour leurs exploiteurs. -
varlet
émission très intéressante, je ne peux qu'encourager les enquêtes de terrain d'Anne Sophie J. qui l'ont précédés.
Trois problemes se trouvent superposés et bien mis en avant par la syndicaliste FO :
1) les restitutions européennes (et son fléchage) qui vont aux industriels et non aux producteurs (elle prend l'exemple de la filière laitière en modèle) et sans contrôle ;
-> c'est donc notre classe dirigeante, qu'elle soit européenne ou national, qui en complicité avec la classe possédante (les classes propriétaires) poursuivent des stratégies économiques de production irresponsables, et qui viennent après se plaindre de la crise économique et se laver de toute responsabilité via parachute dorée tout en licenciant en masse plans sociaux après plans sociaux ;
2) la précarité des salariés : les salariés de Doux , Gad, TS, n'ont que ces emplois comme moyen de subsistance (ils ne font pas parti de la classe possédante et propriétaire), et qui explique en partie l'attachement de syndicaliste pour ce mode de production irresponsable (et qui nous explique qu'il y a une demande au "moyen orient"..) :
-> c'est donc aussi un problème de répartition de la propriété et des richesses, qui permettrait de défendre des types de production et de stratégie économiques plus responsables
3) Un problème qui m'interpelle personnellement mais non relevé par la syndicaliste FO : elle défend la "production en batterie à l'export", en indiquant lacunairement une "forte demande" au "moyen orient".. :
-> Un simple tour par wikipédia montre que c'est bien plus précis : l'export est destiné exclusivement aux pays du Golfe, et les pires qui soient : Arabie Saoudite, Qatar, etc.
Pourquoi l'Iran ou Cuba subissent il un blocus économique au motif "officiel" ou affiché d'être des dictatures (ce qui est assez vrai, mais que ce soit le véritable motif c'est plutot faux, pour preuve :), quand on commerce sans vergogne avec une (classe dirigeante d') Arabie saoudite, une Chine, un Maroc, une Russie, une Israel, etc non moins despotiques et tyranniques ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Doux#Une_activit.C3.A9_tourn.C3.A9e_vers_l.27exportation
Ces problématiques entrechoquent et sèment la confusion :
le combat légitime de la syndicaliste FO pour la survie des salariés, qui a raison de questionner le mauvais fléchage des subventions, mais qui devrait questionner les modes de production à l'export, que ce soit pour ses conséquences environnementales mais aussi dans la relation avec les gouvernements totalitaires du golfe.
(vidéo pédagogique sur le fléchage : http://www.dailymotion.com/video/xq7qji_qu-on-leur-coupe-la-dette-3-3-le-flechage_news)
Elle devrait focaliser ses revendications sur la répartition de la propriété et des richesses (fléchage des subventions mais aussi augmentation des cotisations, réduction des écarts de salaires, propriété collective de moyens de production, etc), à mon sens, pour ensuite repenser avec plus de tranquilité, sans urgence, sans avoir le couteau sous la gorge de sa fin de mois, la demande à satisfaire et la stratégie de production (qui ne soit ni à destination de dictatures, ni sans intelligence de la soutenabilité).
Je ne peux que renvoyer au travaux de Bernard Friot sur le salaire universel :
http://www.dailymotion.com/video/x163hsu_revenu-de-base-salaire-universel-ou-securite-sociale-professionnelle_news -
MERCREDI
Nous avons un commerce qui produit de la bouffe immangeable , nos salarié(e)s travaillent dans des conditions épouvantables , leur salaire est minable , les poulets qui arrivent dans notre usine ont connu des maltraitances indignes , d'un bout à l'autre de la chaîne humaine et animale
c'est la souffrance qui préside à notre enrichissement personnel . Nous bénéficions des aides de l'ensemble de la communauté , pris sur les impôts des contribuables , dont certains sont déjà sur la paille, mais malgré tous nos efforts ,l' avilissements des hommes et des bêtes , nous sommes incapables de nous en sortir sans l'aide des subventions.
Et bien puisque vos usines de l'horreur ne sont pas rentables qu'elles ferment ! Qu'elles disparaissent de Bretagne et d'ailleurs . Bien contents que vous ayez eu la possibilité d'en retirer autant d'agent pendant toutes ses années , dans un monde sain d'esprit jamais une telle entreprise aurait dû voir le jour .
Quand aux ouvriers qui se désolent de perdre un travail qui dans le meilleur des cas et à la longue va les rendre fou , qu'ils réfléchissent aux autres possibilités qu'ils pourraient leur être offertes pour leur plus grand bonheur . Le malheur et la souffrance ne sont pas des fatalités mais des choix . Quand les patrons auront obtenus satisfaction , vous reprendrez le collier et les chaines comme avant jusqu'à quand ....trop vieux trop vieilles trop usé(e)s votre avenir sans sécurité sociale et sans retraite, puisque vos amis les patrons travaillent à leur disparition , sera celui des poulets suspendus par les pattes plumés jusqu'à l'os ! Réfléchissez à un présent et un avenir plus respectueux de vos vies .
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Tilly -Sabco et compagnie ne vous paierons pas plus s' ils gagnent , ils captent l'argent public qui pourrait servir à d'autres projets dont vous pourriez être les acteurs . Et un jour viendra quand ils auront usé de tous et de tout il est fort à parier qu'ils vous jetterons comme on jette les kleenex , Ils prendront leurs dividendes et iront s'installer au soleil , puisque il n'y aura plus rien à gratter en BRETAGNE . Ils auront tellement dévasté la terre , l'eau , l'air qu'il leur faudra changer pour des horizons plus sains pour leur santé . Et vous, et vos enfants vous ferrez quoi avec votre prime de l'licenciement ?
Il existe plus de pont et de lien entre un ouvrier de Marseille et un ouvrier Breton qu'entre un patron Breton et ouvrier Breton . Essayez, vous qui travaillez dans leur usine , de vous assoir à leur table , de vous faire accepter dans le monde feutré, fermé, préservé de la bourgeoisie et vous comprendrez que vous ne faites pas partie de la même Bretagne . Essayez !
. Qu'elles ferment qu'elles ferment ces usines , ces exploitations maudites ,en Bretagne et ailleurs elles portent en elles le germe de la démence et la promesse de la peste . -
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lycaste
Bobo = Nouveau point Godwin! Une fois qu'on a dit bobo, tout est dit...plus de discussion (et c'est pas seulement ici) -
gondalah
Sacrée Christian Troadec... C'est qu'il parle bien le bonhomme...
Pour un peu, on pourrait presque oublier qu'il est de droite.
Puis arrive la 40ème minute, et le doute est installé par Fanch Roudaut. Comment? C'est parce que Louis 14 augmente les impôts et réduit le train de vie des seigneurs breton que ceux ci pressent d'avantage les paysans...
Donc, en bon gauchiste que je suis, je peux tranquillement conclure que les patrons Breton, comme Troadec, plutôt que de voir leur marges se réduire, préfèrent hurler contre le grand méchant état parisien...
(Un joli numéro de ce Môssieu Troadec qui vient même affirmer à DS que son centre culturel breton ne reçoit aucune subvention du vilain Paris. Pourtant, sur la page finance du centre Glenmor, ya pas mal de trucs qui ressemblent à des subventions...)
Puis vient la 57ème, et la voie pleine d'émotion de Nadine Hourmant, pour nous rappeler que l'écologie et la logique, c'est bien beau, mais qu'une usine c'est des emplois. Déficit de projet politique et de sécurité pour les employés, qui peut expliquer pourquoi ils peuvent suivre leur patron...
Évidemment, la colère de Nadine est une chose, l'avidité de Troadec en est une autre...
En conclusion, ASI n'a pas de subvention, sauf la niche des journalistes.
Merci à la semaine prochaine. -
JIEM 92
Bonjour
Rien que son titre ne m'incite pas à regarder cette émission. A lundi. -
pascal le guern
BONJOUR
émission qui a été monté rapidement sûrement
pas de vrai travail de fonds
chercher à inviter jean pierre le mat président de la cgpme, qui ne représente rien
ne pas évoquer la crise agricole et agroalimentaire, qui a été annoncée depuis longtemps et qui au cœur du problème
ne pas évoquer plus longuement l'institut de locarn
et évoquer si longuement cette ecotaxe....
j'étais impatient de voir l'émission très déçu
pas assez fouillée
comme dise certain ASI roulé dans la farine -
Raminagrobis
Le diable se cache dans les détails! Et bien là, on est à la fête. Langue de bois, défenses partisanes, connivence régionaliste (Troadec rappelant qu'il a été l'élève de Fanch bof! ),Sa sent la préférence régionale ,la famille (là où se passe la plus part des meurts), Dans l'ambiance de l'émission on sent qu' il faut coûte que coûte préserver le modèle (avec le Davos breton et la FDSEA beurk!) .
Daniel et Anne-Sophie ont bien essayé de donner de la distance au débat, dommage car on est resté sur les intentions. Et plus l'émission avançait plus je voyais Troadec faire sa promo locale d'un air détaché et sûr de lui. La syndicaliste se durcir, s'arc-bouter sur ses emplois (comment réponde à quelqu'un qui " s'illusionne" sur le modèle de compétition qu' il revendique). La compétitivité c'est une impasse qui mène à la mort, à ne pas confondre avec le dépassement de soi.
L'autre modèle, c'est l'écologie mes petits poulets bretons! comment il faut vous le dire ?. La paysannerie, la proximité, le système coopératives, la qualité (avec moins de protéines), le partage des savoirs, et les valeurs qui vont avec.Bref un monde de la mesure (l' hybris chez grecs). Tout un programme qu'il serait intéressant de creuser.
Un Bobo breton mélanchoniste ( ça existe ça ?) -
Jean-Marc Chevillard
Merci pour cet effleurement du sujet qui a tout de même le mérite d'exister.
Mon sentiment après l'émission est qu'il faudrait y passer encore quelques heures pour aborder tous les aspects du problème.
Je regrette aussi le manque de percussion des animateurs et quelques imprécisions déjà relevées plus haut.
Je reste sur ma faim quant à la justification ou pas de ce mouvement contre l'écotaxe. Et je serais tenté de répondre OUI à la question posée en entête de Forum. En tout cas, le retrait de l'écotaxe ne va bénéficier qu'aux patrons.
En effet, pour eux c'est l'excuse rêvée leur permettant de justifier auprès des salariés les plans sociaux ou déficits et autres problèmes de l'entreprise. Cela leur permet d'éviter de parler de leurs vrais problèmes : l'outil de production a t-il été amélioré? pourquoi n'est-il pas possible d'utiliser le ferroutage ou le transport fluvial ? Pourquoi faut-il un circuit de fabrication qui nécessite 6 transports routier ? Pourquoi n'ont-ils pas anticiper la fin des subventions et l'arrivée de l'écotaxe ?
N'est-on pas encore dans une réflexion patronale de profit à court terme ?
Les salariés se font rouler dans la farine ! FO a bien raison de quitter ce mouvement. -
Pat de Saint-Rémy
Le dépôt de bilan du premier transporteur français aujourd'hui illustre la fantastique pertinence de l'écotaxe...
Vraiment utile de dépenser autant d'argent en portiques pour racketter une profession déjà à l'agonie ?
Faire les poches des morts a toujours été une activité pleine d'élégance !
PG