Etrange : la presse française évite d'appeler Breivik un "terroriste"

La rédaction - - 131 commentaires

Les mots ne manquent pas pour qualifier l'horreur du double attentat qui a fait 76 morts en Norvège, vendredi 22 juillet. "Massacre", "tuerie", "carnage", peut-on lire dans les journaux ces derniers jours. Mais qu'en est-il de leur auteur, Anders Behring Breivik, un Norvégien de 32 ans décrit comme un "fondamentaliste chrétien" proche de l'extrême-droite? Malgré la violence et la motivation politique de ses actes, la plupart des titres français peinent à le qualifier de "terroriste".

Breivik est "un monstre", titre à la Une Le Parisien ce lundi 25 juillet, tandis que Libération se propose de retracer l'itinéraire d'"un tueur" et que Le JDD, a enquêté sur "un tueur fou". Mais dans les articles que consacrent les principaux quotidiens français aux attentats d'Oslo, où 7 personnes ont péri suite à l'explosion d'une bombe dans le quartier ministériel, et d'Utoeya, où 69 jeunes ont été tués, le ton est plus sobre, parfois proche de l'euphémisme. Breivik y est désigné comme "suspect", "fondamentaliste chrétien", "auteur présumé de l'attentat", "auteur présum&...

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