Lauvergeon propulsée à Libé : premiers communiqués rassurants

Sébastien Rochat - - 25 commentaires

Impact limité à prévoir, malgré appel au boycott

Aussi rapide qu'un neutron percutant un noyau, Anne Lauvergeon, ancienne présidente d'Areva, doit prendre prochainement la présidence du conseil de surveillance de Libération. Elle "n'aura aucune influence sur la ligne rédactionnelle du journal"a aussitôt déclaré le directeur de la rédaction, Nicolas Demorand. Dommage, car l'ex-patronne d'Areva serait sûrement de bon conseil : à la tête du "leader de l'énergie nucléaire", elle prônait systématiquement la transparence et le débat. Un discours bien rôdé qui masquait le verrouillage subtil de l'information du groupe, comme nous l'avions évoqué dans une de nos émissions.

Après Fukushima, et alors que progresse l'idée de la sortie du nucléaire, l'arrivée de Lauvergeon a donc de quoi surprendre. L'ex-journal d'extrême-gauche, qui ne se signale plus depuis longtemps par un militantisme anti-nucléaire particulièrement virulent, n'en subira sans doute pas d'inflexion particulière. Ce qui n'empêche pas les dégâts d'image !



Non, les auditeurs de France Inter n'ont pas rêvé: Nicolas Demorand était bien au micro de la station dans le journal de 7h30, ce mercredi 13 juillet. Et oui, il a bien annoncé l'arrivée d'Anne Lauvergeon, l'ex-présidente d'Areva, à la tête du conseil de surveillance de Libération. Pour ceux qui dormaient à cette heure-là et n'étaient pas encore radio-actifs...

voici la preuvepicto

D'ici la fin juillet, et sur proposition de l'actionnaire de référence de Libération, Edouard de Rothschild, Lauvergeon doit donc prendre la tête du conseil de surveillance du quotidien. Et pour Demorand, qui a doublé son intervention &a...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s