L'anglais à la maternelle, à distance et en voyage : The Chatel's Revolution

Sébastien Rochat - - Pédagogie & éducation - 82 commentaires

Lesson one : how to make something new out of something old

En voilà une bonne idée ! Et si on enseignait l'anglais à des élèves de maternelle ? C'est le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, qui a eu cette idée lumineuse dimanche au micro d'Europe 1. Le ministre veut "réinventer l'apprentissage des langues" avec quelques mesures fortes : par exemple, l'anglais dès 3 ans avec la prise en compte des nouvelles technologies dans cet apprentissage (à quand l'anglais pour femmes enceintes et foetus bilingues !?) Autre piste : le jumelage des établissements scolaires avec des établissements à l'étranger pour que chaque élève ait fait au moins un séjour à l'étranger avant 18 ans.

Objectif affiché : améliorer l'apprentissage des langues. Génial, non ? Sauf que le jumelage existe depuis bien longtemps. Et que l'extension de l'apprentissage de l'anglais à la maternelle est un beau fumigène destiné à masquer un enseignement déjà sinistré dans le primaire.



En langue vivante, la France n'est pas très bien classée par rapport à ses voisins. "Fin 2008, les 20 000 étudiants français qui avaient passé le Toeffl — Test d'anglais comme langue étrangère — ont obtenu un score moyen de 88 sur 120. Un score qui nous place au même rang que la Bulgarie, la Biélorussie ou la Lettonie" explique Lemonde.fr quand "les Allemands et les Néerlandais arrivent, eux à un score moyen de 108". Pas de quoi pavoiser donc. Alors comment améliorer l'apprentissage des langues étrangères ? Luc Chatel a la solution !

Des nouvelles technologies, des cours en maternelles et des voyagespicto

...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s