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njet-njet
plus simple encore:mettons nous tous à l'anglais,dès l'inscriptions au registre des naissance -plus de français,d'alsacien,de breton etc!Avantage:pendant au moins cinq ans,nous n'entendrons plus Mr;Chatel,le Président de la République,ni Madame la Ministre des Affaires Etrangère etc!Quel calme et quel soulagement; -
Joan-Loís ESCAFIT
Comme l'exprime le mouvement Gardarem la Tèrra, la sauvegarde et la promotion de la glossodiversité (diversités respectées des langues dans une logique de coofficialité où il ne faut plus entretenir la diglossie notamment entre "langues régionales" et "langue nationale") est en matière culturelle tout aussi importante que la biodiversité en matière biologique...
L'immersion très tôt dans l'audition et le parler d'au moins une deuxième langue est d'autant plus efficace que celle-ci imprègne aussi l'espace géo-historico-culturel où habite l'enfant (par la toponymie, l'accent, le vocabulaire, la syntaxe...). Sauf pour une famille française vivant en territoire anglophone, ce n'est pas par une immersion dans l'anglais qu'il faut fonder les aptitudes au multilinguisme mais par de vraies périodes d'immersion précoce dans le parler occitan, corse, catalan, basque, breton, flamand, franco-provençal, germanique... du "pays" où se trouve l'école fréquentée...
Parce que l'Education Nationale a refusé d'utiliser cette voie d'une reconnaissance à part entière de la diversité linguistique de l'hexagone, ce sont les maternelles diwans (pour le breton), iskatolas (pour le basque), bressolas (pour le catalan) ou calandretas (pour l'occitan) qui depuis la fin des années 1970 ont démontré l'intérêt et l'efficacité de cette immersion précoce dans une autre langue dès la maternelle (avec quelques amorces dans des crèches): il n'est pas toujours évident de percevoir parmi les enfants qui ont bénéficié durablement de cette immersion (de la maternelle jusqu'à la fin du cycle primaire) l'effet spécifique de cette immersion au regard des avantages de la pédagogie pratiquée dans ces écoles associatives non confessionnelles...
Mais il est certain que ces enfants plongés très jeunes dans un bilinguisme organisé ont eu beaucoup plus de facilité à découvrir ensuite d'autres langues, qu'elles soient de la même famille (romane pour le catalan et l'occitan) ou non (il faut d'ailleurs savoir que l'anglais a probablement bien plus emprunté à l'occitan qu'au français dans son vocabulaire, du fait de l'histoire médiévale où, exemple anecdotique mais significatif, le roi anglais Richard Coeur de Lion, fils de l'occitane Aliénor d'Aquitaine, écrivait des sonnets en occitan alors que la langue française ne s'était pas encore décantée...).
Bref, si la finalité de M. Chatel avec ses propositions sur l'anglais en maternelle n'était pas un rideau de fumée pour masquer des économies sur les intervenants en langue dans le primaire, il serait urgent qu'il se penche sur la nécessité de donner aux langues de la république autres que le français toutes leurs chances de continuer à contribuer à la riche glossodiversité de la planète tout en favorisant la connaissance et la pratique d'autres langues. Il est stupide qu'au niveau européen on ait priorisé l'initiation à une "langue étrangère" durant le cycle primaire alors que dans la plupart des régions on pouvait s'engager dans un bilinguisme de base utilisant la langue vivante historique locale et la langue commune de l'Etat où l'on vit (rappelons que la Suisse montre qu'un Etat de type fédéral peut d'ailleurs vivre sans donner le monopole de l'officialité à une langue et que la Generalitat de Catalunya en adoptant une loi de reconnaissance à part entière de l'occitan vient de confirmer que même au sein d'une communauté autonome la diversité linguistique des langues historiques vivantes pouvait être juridiquement et institutionnellement reconnue, alors que près de quarante ans de franquisme avaient mis en oeuvre un monopole officiel du castillan...
Bien sûr la glossodiversité n'aurait pas de sens si elle se cantonnait au domaine de l'école, c'est pourquoi des actions comme la pétition pour le droit d'entendre et de lire l'occitan dans les transports en commun de tous les pays occitans rappellent la nécessité que les langues vivantes historiques de la République autres que le français soient bien présentes dans toute la vie publique (y compris en particulier la presse écrite (il n'y a pour l'instant qu'un hebdomadaire d'actualité tout en occitan), la Setmana, et audiovisuelle (il y a déjà quelques radios en occitan et un projet de télé numérique, en plus de trop brèves émissions sur France 3)... Le futur est du côté de la promotion de cette diversité où l'hexagone n'est pas enfermé dans le monolinguisme de l'art. 2 de la constitution (monolinguisme officiel déjà fortement sapé par l'anglais des affaires et des industries culturelles transnationales) ; les enfants des Calandretas ne sont pas pour autant sevrés d'une bonne connaissance du français (qui est en inter-action avec les autres langues historiques de l'hexagone) ou d'une bonne initiation à la langue anglaise dès leur cycle primaire mais ils maîtriseront d'autant mieux de français et ils utiliseront d'autant mieux s'ils le souhaitent l'anglais comme langue basique de communication un peu partout dans le monde qu'ils continueront à faire vivre une langue millénaire autre que le français qui imprègne la riche diversité de 190 000 km2 d'Europe avec deux mers (Méditerranée et Atlantique) et trois montagnes (Pyrénées, Alpes et Massif dit Central)... -
Florence Arié
En fait on avait tout mal compris:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/02/luc-chatel-nuance-ses-propos-sur-l-enseignement-precoce-de-l-anglais_1474173_3224.html
Le plus beau: "D'abord, il a effacé de son discours la notion d'"enseignement précoce des langues", le remplaçant par une "sensibilisation". Nuance de taille qui induit que les programmes de 2007 ne seront pas forcément revus et corrigés." -
marie Terrien
Génial, ce texte et très drôle....
Merci Sébastien Rochat
marie -
Brutus
L' enseignement des langues étrangères! mais alors ( et pour ne parler que de l'Europe ) qu'en est-il du choix ? L'anglais, bien sûr
mais il serait aisé d'en parler une ou deux de plus, ne faisons pas de nos langues natives des "dialectes régionaux" . Pauvre langue
anglaise de Milton et shelley devenue un jargon anglo-américain mal prononcé,oh combien ! dans les radios et canaux de la télévision
et penchons nous sur l' emploi et l'usage du français sur ces media (s).
Brutus Olivieri. -
GIGI
Chatel t'es à côté de la plaque
tu ferais mieux de créer des postes pour que les élèves parlent et écrivent mieux le français !
encore un effet d'annonce et pendant ce temps on supprime des milliers de postes dans
l'Education Nationale, ce n'est pas sérieux -
blowup70
Il faudrait déja convaincre les profs ( d'anglais, entre autres ) qu'ils apprennent à PARLER une langue étrangère, non à commenter plus ou moins brilamment des textes de littèrature...**
Avant de commencer plus tôt, pourquoi ne pas faire intelligemment ce qui existe déja: Révélation d"un de mes anciens élèves, prof en lycée prof. Au BAC, épreuve d'anglais:
1/ Texte en anglais ( quand même !)
2/ Questions en français
3/ Réponses en français !! ( genre: quelle est la couleur de la voiture de John ? la couleur de la voiture de John est : ROUGE ! Avec
ça,on va loin !!! ) -
romanoskof
Que d'effets de manches pour tenter de masquer une réalité bien triste : la France n'a pas envie de devenir bilingue, et s'applique depuis bien longtemps à réduire ses possibilités d'évolution en cette matière. Quotas de chansons françaises (vive la Star Ac' !) sur les ondes, films doublés dans les cinémas, président linguistiquement incompétent... Quels exemples de bilinguisme donnons-nous aux enfants ? A quel moment dans leur quotidien sont-ils seulement exposés aux langues étrangères ?
A ce niveau-là, enseigner une langue en France relève de la quadrature du cercle, puisque notre pays et notre culture se sont parfaitement appliqués depuis toujours à se prendre pour le centre du monde. Conséquence : l'anglais ou l'allemand ou l'espagnol (ou tout autre langue) est reçue par les élèves comme une simple matière de plus à l'école, et pas du tout comme un monde, une réalité, une ouverture. Forcément : cette langue-là dans leur monde, personne ne la parle !!! Abolissez le doublage à la télévision, vous aurez déjà fait 50% du travail.
Offrir une heure par semaine de vocabulaire anglais à des maternelles, c'est mignon et ça occupe, mais sans relai dans le quotidien de l'enfant, ça n'a rigoureusement aucun intérêt.
Apprendre une langue, ce n'est pas apprendre des mots et des règles de grammaire, c'est évoluer dans un univers différent de celui de la langue maternelle, c'est penser différemment, et c'est d'abord et surtout entendre et utiliser d'autres rythmes, d'autres mélodies. Si ces mélodies-là ne sont jamais diffusées ni utilisées nulle part, Luc Chatel peut proposer tous les artifices imbéciles qu'il veut, ça ne servira jamais à rien.
La première vraie réforme, c'est de confronter nos jeunes tous les jours aux langues du monde, et pas juste à l'école où nous autres profs de langues nous épuisons à essayer de combler les lacunes que notre société entière creuse chez eux. -
Lucie B.
Je salue votre article, qui remet beaucoup de choses à leur place. Les professeurs sont en effet fatigués de ces annonces creuses, qui sont en totale contradiction avec les mesures effectivement prises: suppression de la formation, suppression de postes et recrutement de plus en plus systématique de vacataires et de contractuels, ou de "personnes parlant un peu l'allemand" (annonce dans un collège,sic) pour assurer des heures de cours. L'Etat doit garantir un enseignement de qualité, mais comment le pourrait-il dans ces conditions? C'est faire peu de cas de l'éducation, malgré des discours qui répètent inlassablement que celle-ci est au centre de la société, dicours gonflés de lyrisme qui au regard de la politique menée, sonnent comme une raillerie.
Une petite rectification: ce n'est pas l'apprentissage de l'anglais qui est obligatoire en primaire, mais l'apprentissage d'une langue (allemand ou anglais). -
Hallucined Imposteur
[large]Bruxellois francophone, j'ai donc, dès ma première année d'école, appris le néerlandais. Ce n'était point un "apprentissage" ni une initiation à une langue étrangère. Bruxelles étant bilingue, l'acquisition de ce langage était vital et obligatoire.
Plus tard, l'anglais a rejoint le programme.
Contrairement à l'enseignement en France, la grammaire bien sûr nous était enseignée, mais le "parler" prenait le pas.
Grâce à la méthode audio-visuelle basique (des diapositives et un simple magnétophone), nous faisions de rapides progrès. Pour le néerlandais, on peut considérer la ville en elle-même; quant à l'anglais, nous ne baignions pas dans cet idiome.
Je vis à Paris depuis 1976. J'ai des amis français bac+n incapables d'aligner deux phrases en anglais. Cependant, ils ont une grande connaissance de la grammaire !
Un problème des "Grandes Nations", pourquoi apprendre une autre langue ? Idem pour le Royaume Uni et les USA.[/large] -
JUSTIN COLBART
Et tiens, voilà, j'ai une idée révolutionnaire : et si on en profitait pour leur apprendre aussi le français (un truc abandonné depuis longtemps !) ??? -
Denis RICHARME
L'apprentissage des langues dès la maternelle: le traitement du sujet (on est sur @si!)
Sujet du JT de TF1, lundi 24/1, 13h00: (1'43) - école maternelle Jeanne d'Arc dans le Nord:
http://videos.tf1.fr/jt-13h/a-3-ans-ils-speakent-deja-anglais-6236182.html
Sujet du JT de FR2, lundi 24/1, 13h00: (5') - écoles élémentaires publiques de St-Jean de Luz:
http://jt.france2.fr/13h/
Sous le cadre vidéo: choisir la séquence "apprentissage des langues par le théâtre en primaire" puis écouter la suite avec l'interview de Sébastien Sihr du Snuipp.
Choisissez votre chaîne. -
Nath
Bonjour,
Je profite de cette discussion pour poser une question qui me turlupine (mille excuses si vous en avez déjà parlé, je n'ai pas tout lu).
Au détour d'une phrase de l'article j'apprends que l'anglais est obligatoire à partir du CE1...
Mais alors pourquoi mon beau fils de 10 ans en CM2 n'a pas encore eu un seul cours d'anglais (il dit que son directeur a choisi l'italien)
Est-ce parce que l'anglais n'était pas encore obligatoire quand il était en CE1? Ce qui voudrait dire qu'au début seuls les CE1 ont fait de l'anglais, puis l'année d'après les CE1 et les CE2 etc...?
Merci ! -
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acryline
Bon l'anglais en maternelle, on peut le mettre en place sur le papier, dire que ça marche pour faire joli quand les supérieurs posent la question à une réunion, montrer une belle vidéo bien montée (avec bogues effacés) d'un cours fait avec trois élèves... pas de problème ça existe déjà. Mais dans la réalité les seuls enfants à qui ces structures profitent sont déjà bilingues les autres subissent et souvent les enseignants s'adaptent... en parlant français.
A trois ans beaucoup d'enfants en zone d'éducation prioritaire ne s'expriment encore que par geste, soit parce qu'ils n'ont pas encore atteint le stade de l'expression orale, soit parce que leur langue maternelle n'est pas le français. Imaginons l'intégration de ces enfants dans une école bilingue français / anglais.
Franchement je pense que le problème n'est pas là. Il est évident que ces blablatages sont de simples effets d'annonces, pour ainsi dire, un enfumage. Parlons des sujets sérieux, comme par exemple la réforme du temps scolaire prévue pour la prochaine rentrée qui n'a qu'un seul but, favoriser les structures privées.
Destabilisons, destabilisons... -
Anthropia
Je suis contre la suppression des postes à l'éducation nationale, je suis pour la formation des élèves-enseignants, et pas seulement par cdrom, je suis contre la com' à deux balles de Chatel sur les cours d'anglais à la maternelle.
Mais a-t-on le droit, sans passer pour une horrible réactionnaire, de suggérer qu'il y a de nouvelles formes d'enseignement, panachant la rencontre en salle de cours et l'enseignement en web-conférence, que c'est un système pratique pour avoir des cours d'anglais avec de vrais natifs, que c'est aussi économique (oh, l'horrible mot, en période de crise pourtant, c'est souhaitable).
Avec un prof à distance en liaison internet sur n'importe quel portable vidéo-projetant live sur grand écran, on peut faire cours dans plusieurs salles de classe à la fois, avec relais par les instits ou les profs de proximité, et des supports audio et papier. Je travaille par webconf tous les jours avec mes clients et ça marche, ça économise l'essence, les transports, la pollution, le temps passé à se déplacer. Cela ne remplace pas le contact physique, il y en a de temps en temps, mais on travaille plus rapidement et mieux ainsi.
Alors que vaut-il mieux, un système poussiéreux, my tailor is rich, ou la langue pourrie d'une instit française qui n'est pas retournée en Angleterre depuis dix ans, ou l'intégration des nouvelles technologies dans l'enseignement.
On mélange tout, là, franchement.
La France n'a jamais intégré, ne serait-ce que le labo de langues des années 70 (1970), parce que les cabines coûtaient trop cher, alors peut-être pourrait-on sauter une étape technologique et faire ce que tout campus américain a développé depuis vingt ans. C'est pour moi une des conditions de la démocratisation des enseignements rares, accessible à n'importe quel village de France.
Avez-vous suivi les cours de l'Université de tous les savoirs, les cours du Collège de France par internet, de TEDX, des campus américains.
Cette chance que nos parents n'avaient pas, nous l'avons. Alors, ne critiquons pas pour critiquer.
http://anthropia.blogg.org -
Romano C.
[quote=Chatel]je veux réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays
[quote=Chatel]... apprentissage précoce de l'anglais
[quote=Chatel]Plus on apprend tôt l'anglais plus on a de facilité à apprendre une autre langue jeune
Toujours cette obsession de l'anglais... J'ajoute que plus on apprend tôt une langue étrangère et plus on a de facilités à en apprendre une autre, anglais ou pas, jeune ou pas.
Merci à Sébastien Rochat de nous montrer comment Chatel essaie de nous enfumer en supprimant des postes de langue dans le primaire et en nous annonçant des cours à distance en maternelle. En plus je doute que l'apprentissage à distance soit efficace pour des enfants de 3 à 5 ans. Il est malheureux de supprimer des postes là où on en a le plus besoin (il est toujours difficile de prendre la parole longtemps dans une langue étrangère devant 25 ou 30 élèves; avec une lectrice ou un lecteur, le travail se fait en petit comités : moins d'inhibition, plus de temps de parole, personnel plus qualifié...).
Il est quand-même amusant de constater que le tropisme français pour l'anglais, l'Angleterre et les États-Unis ne fait pas de nous de meilleurs locuteurs anglais (prouvé par les évaluations européennes). D'ailleurs ceux qui truffent leurs messages d'anglicismes sur les forums (je pense surtout aux forums informatiques) sont souvent très mauvais en anglais (et en français !). -
Myos
Donc, 45mn d'anglais à un âge où on essaie d'apprendre à parler français, cela explique pourquoi au lycée les élèves n'ont que 2 heures par semaine (on sait qu'il en faut 3 pour pouvoir progresser dans les meilleurs cas, ou, pour les plus faibles, pour se maintenir).
Et l'an prochain, c'est encore mieux puisque les élèves de L perdent carrément la moitié de leurs heures de langue, ils seront désormais à 2h 1/4 (bon, même chose en S avec les maths et les sciences... mais le programme de prépa, lui ne change pas, ce qui permettra d'en bloquer l'accès ou la réussite aux élèves dont les parents n'auront pas fait suivre des cours supplémentaires.).
Pas sûr que le fumigène fonctionne cependant: c'est tellement gros, et 5.000 classes de primaires qu'on supprime ça va toucher du monde, et des classes de collège à 30 ça va aussi toucher du monde (pour une efficacité maximum: 17 si classe à majorité défavorisée, 24 si à majorité favorisée = à 30 tous les enfants sont perdants).
Et là, de droite comme de gauche, je sens que des parents vont râler.. -
Kyoku57
Et après, on s'étonne que les gens ne veulent plus devenir enseignant avec des recteurs qui touchent des primes à la "casse toi pov con", des ministres de l'éducation qui préfère parler du budget que "coute" l'enseignement alors qu'il faudrait voir ça comme étant un investissement sur l'avenir des futures générations. C'est vrai ça !! Le grand emprunt, celui qui va nous coûter un bras sur 200 ans, comment se fait-il qu'il n'est pas utilisé proprement pour l'éducation ?
Quand je vois déjà que ma propre fille se trouve dans une classe surchargée et la maitresse qui malgré toute sa bonne volonté, se retrouve complément débordée pour gérer une double classe (et on la comprend), je ne vois toujours pas où va mener cette politique de l'abrutissement et il va être temps qu'ils plient bagages pour qu'on remette tout ça d'équerre car ça commence à bien faire là ... -
Nikko
Tout ça est un écran de fumée pour éviter de parler de vrais sujets. J'ai un exemple concret:
dans l'académie de Toulouse, sous directive du gouvernement, les contrats des maitres auxilliaires en CDD renouvelable indéfiniment ( on embauche plus de vrais profs, et l'éducation nationale a seule le droit de fournir ce genre de contrats ), ne sont plus signés de Septembre à Aout mais de Septembre à Juin.
Donc l'éducation nationale ne veut plus payer les vacances scolaires aux profs à ses auxilliaires alors qu'elle prend de plus en plus de ces derniers.