Lignes j@unes sur tableaux noirs
La rédaction - - Pédagogie & éducation - 291 commentairesJournalistes, et "guerre des pédagogies" : notre émission et notre enquête
Voir la vidéoEtrange débat, que celui qui ravage le milieu des enseignants, depuis quelques décennies, entre partisans de "l'enfant au centre", et ceux du "savoir au centre". Tableau noir et lecture syllabique contre "activités d'éveil", culte de l'effort contre respect des "rythmes de l'enfant" : le débat théorique fait rage. Les noms d'oiseaux volent. Modes d'apprentissage, violence à l'école, absentéïsme : tous les sujets, ou presque, les voient s'opposer. Cette violence reflète d'ailleurs mal une pratique des enseignants, dans le secret de leur salle de classe, plus nuancée, plus "à la carte" qu'il n'y parait.
Pour savoir comment travaillent les journalistes spécialistes de l'éducation, comment ils se situent par rapport aux deux camps en présence, nous avons invité trois d'entre eux. Journaliste au Figaro, Natacha Polony se situe résolument au côté des "transmetteurs de savoir". Quitte à leur donner la parole quasi-exclusivement, à eux et rien qu'à eux, dans son journal, comme le montre l'enquête de Laure Daussy, "Natacha Polony, journaliste en campagne" à lire plus bas, sous les vidéos. Son confrère du Monde, Luc Cédelle, se veut plus impartial. L'est-il vraiment, ou est-ce une manière de se "planquer"? lance, provocateur, Guy Birenbaum...