Mon blog, mon twitter, mon cancer, sans ligne j@une

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"On avait appelé l’émission Ligne jaune. On aurait pu l’appeler Limite. Ou Borderline. On était nombreux, au début des années 2000, à franchir sans le savoir la ligne jaune qui séparait espace public et espace privé, discours public et discours privé. Et qui aurait pu mieux animer une émission sur ce sujet que Guy Birenbaum, éditeur, écrivain, blogueur vedette de l’époque et grand franchisseur, lui aussi, de lignes jaunes ? Il faut écouter, dans cette émission, Marie-Dominique Arrighi, journaliste à Libération, autrice d’un blog sur le cancer qui devait l’emporter l'année suivante, raconter qu’elle s’était fait tancer par les infirmières de cancérologie qui ne souhaitaient pas être identifiées, et se féliciter de son fan club à la caisse d’assurance maladie (popularité qui n’accélérait toutefois pas le dossier de la pénurie de taxis conventionnés). Le cœur serré, on lisait ce blog au jour le jour. Cette émission est l’une des plus mémorables pour Guy Birenbaum. Pour moi aussi." DS

Ce sont trois martiens, trois extra-terrestres, qui se sont posés sur le plateau de Ligne j@une. Tous trois viennent d'une planète que nous ne voulons pas voir : celle de la maladie, des lits d'hôpital, des nuits d'attente vaine, de l'antichambre de la mort parfois, de la différence toujours. Marie Decker, jeune femme poly-arthritique en fauteuil roulant, tient un blog, et vient de participer à une expérience inédite, baptisée "Esthétique et handicap". Marie-Dominique Arrighi, journaliste à Libération, atteinte d'un cancer récidiviste, tient chaque jour sur son propre blog le journal, parfois éprouvant, parfois drôle, toujours méticuleux, de ce cancer. Et Gilles Klein, oui, notre Gilles Klein, a récemment "tweeté" en direct de son lit d'hôp...

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