Il arrive quand, Porte ?
Daniel Schneidermann - - La vie du site - 108 commentaires Télécharger la videoTélécharger la version audio
Et Porte ? Il arrive quand, Didier Porte ? On dirait que ça commence à trépigner, dans les forums. Je comprends votre impatience. S'il faut compter sur les nouvelles recrues de France Inter, pour rigoler (oui, ceux qui sont maintenant dans le petit bureau de 8 h 55 au bout du couloir, près des toilettes), les matins risquent d'être plutôt tristes. Mais saluons tout de même l'inégalable Philippe Val pour avoir eu l'idée de remplacer Porte et Guillon par un chauffeur de salle de l'UMP, Gérald Dahan. Il fallait oser.
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Oui, ce jeudi, et chaque jeudi suivant. En attendant, peut-être un jour, mieux et davantage, on verra bien (tiens, à ce propos, j'aurais bien aimé attirer aussi dans nos filets Stéphane Guillon. Mais il a refusé. Pas grave, la vie est longue. Je ne désespère pas).
Pour le reste, dès cette semaine, une nouveauté de calendrier. Nos deux émissions D@ns le texte, et Ligne j@une, ne seront plus régulières. Elles seront intermittentes. Quand un sujet le justifiera, un texte à décortiquer, un thème de polémique nécessitant la science de Guy Birenbaum, hop, on construira une émission.
Deux logiques de parution
Je m'explique. Pour un media, il y a deux logiques de parution. Celle des médias traditionnels : la régularité. Le 20 Heures, c'est tous les soirs. Le journal, c'est tous les jours. La météo, c'est tous les matins, à la même heure. Face à cette logique, celle des médias web, qui mettent en ligne leurs contenus quand ils sont prêts, sans durée fixe, mais aussi sans périodicité fixe.
Devant inventer notre formule, au début, nous avons tâtonné entre les deux, et instauré des pratiques bâtardes, un peu de l'une, et un peu de l'autre. Au fil des mois, les rendez-vous réguliers ont gagné en puissance (voir notre magnifique agenda).
Mais à trop vouloir créer des rendez-vous, on en arrive à produire pour produire, y compris des contenus qui ne sont pas forcément justifiés. Et puis il y a autre chose : nous produisons trop d'émissions. Trop pour vous : vous n'avez pas le temps de les regarder toutes (ne dîtes pas le contraire). Et trop pour notre petite équipe, qui passe beaucoup de temps à jongler avec les agendas et les exigences des invités potentiels, au détriment du temps d'enquête. Donc oui, nous allons les espacer un peu. Ligne j@une et D@ns le texte seront ponctuelles. Avantage de l'opération : quand vous verrez une émission apparaître en ligne, vous serez certains qu'elle est vraiment justifiée.
En plus, si nous voulons être prêts à saisir le vent, à innover, comme nous le faisons depuis le début du site (cette année, par exemple, les arrivées de Didier Porte et de Rafik Djoumi), il faut régulièrement s'alléger, se délester de ce qui n'est pas totalement nécessaire. Créer de l'appel d'air.
Restent des rendez-vous réguliers : le neuf-quinze, l'émission @rrêt sur images du vendredi, et nos chroniques écrites, dont le calendrier reste pour l'essentiel inchangé (Judith Bernard, Anne-Sophie Jacques, Rafik Djoumi, Alain Korkos et la revue de presse internationale de Gilles Klein gardent leurs jours, Sherlock Com' devient lui aussi intermittent). Et puis, la chronique de Didier Porte, évidemment. Vous ai-je dit qu'elle reprend jeudi ?