Des cartes pour (dé)mobiliser

Ocomarri - - Pédagogie & éducation - Numérique & datas - Des médias et des cartes - 13 commentaires

On pourrait croire que réaliser une carte illustrant un mouvement social est un exercice trivial et sans enjeu : une liste de villes, le nombre de manifestants, on met tout ça sur un fond de carte et le tour est joué ! Mais les méthodes de représentation, les couleurs, les formes, le contexte vont participer à former un message qui va soutenir ou nuancer le texte. Dans le contexte de mouvements sociaux, les médias ont ainsi fait des choix éditoriaux divergents : des cartes pour constater, des cartes-symboles, ou des cartes d'analyse. Avec parfois pour résultat d'amoindrir l'ampleur de la mobilisation.

Les cartes, des produits médiatiques comme les autres

On est aujourd'hui habitués à être attentifs aux chiffres fournis par les médias. On sait qu'on leur fait tout dire, que les axes des graphiques peuvent être tronqués, et que les AI créent des images sensationnelles. Restent les cartes. Outil de choix pour communiquer, elles sont régulièrement mobilisées comme support de discours, parfois même comme argument d'autorité. Pourtant, leur production implique à la fois des choix de sources, dans l'application de méthodes statistiques, et de représentation graphique. Un samedi par mois, cette chronique d'un géographe (sous pseudonyme pour ne pas froisser l'institution publique qui l'emploie) expliquera les manières dont les médi...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s