Les Cowboys, John Wayne et la double exposition

Alain Korkos - - De Rembrandt à Tarzan - 22 commentaires

Les Cowboys est une bobine signée Thomas Bigedain dont l'histoire débute lors d'un rassemblement country quelque part en France, avant de devenir une histoire de jihad ponctuée par les attentats d'Al-Qaïda. Sortie le 25 octobre dernier, elle se pare d'une affiche si ordinaire qu'elle en devient transparente, invisible.


Une affiche en forme de catalogue de poncifs nous murmurant que ce film est - à tort ou a raison - un sombre navet, une daube cuite, recuite, archicuite. Une affiche qui ne remplit pas sa fonction, car elle ne donne pas envie d'aller voir cette bobine.

Au rayon références, on peut tout d'abord penser, avec ces deux personnages en buste postés dos à dos et le décor qui se fond en eux, au Secret de Brokeback Mountain de Ang Lee (2005) :



Sauf que le sujet des Cowboys ne ressemble en rien à celui de Brokeback Mountain. Arg. Fatale erreur.

On peut se souvenir aussi des Cowboys de Mark Rydell (1972) avec John Wayne, dont l'affiche nous montrait une silhouette de personnage portant Stetson à...

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