La légende de Shalimar, plan par plan
Alain Korkos - - De Rembrandt à Tarzan - 50 commentaires...avec un (très) mauvais esprit
Toute la presse s'est gaussée du récent film publicitaire mitonné par Guerlain : "Shalimar de Guerlain, une publicité nommée dégoût", "Mon Dieu, ces gros plans sur les muscles du cheval et les sitars partout parce qu’on est en Inde", "Et puis le machin dure, étalant grossièrement son esthétique de grand magasin", etc.
Qu'en est-il exactement ? Un film de 5 minutes 46 qui a coûté 4 millions d’euros (soit 11 560 euros la seconde), peut-il être vraiment mauvais ? Sûrement pas. Pour nous en persuader, examinons deux aspects du film.
1. L'enchaînement des plans
À chaque fois qu'un plan montrant le héros est immédia...