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Agnès *
* ... "ont toujours tellement travaillé"...
nk, l'invité d'Agnès -
Agnès *
Toute cette débauche (de moyens) pour faire oublier ça (?) ...
"Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours travaillé, mais enfin..."
(Jean-Paul Guerlain, JT France 2, 15.10.2010)
http://www.dailymotion.com/video/xf87n9_guerlain-derape-en-direct-sur-les-n_news
Sans oublier :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/09/jean-paul-guerlain-serait-vise-par-une-nouvelle-plainte_1655118_3224.html
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(NK, l'invité d'Agnès) -
martine duclos
Cher A.K. Vos chroniques sont un régal ! Et les commentaires qu'elles suscitent le sont (souvent) aussi. M.D. -
Damien Guédas
Ah oui, bon, d'accord, ça m'apprendra à tout lire attentivement : ce que je viens de dire a été écrit et réécrit bien avant. Oups. My bad. -
Damien Guédas
Simple détail : sur la capture d'écran de l'article, il ne s'agit pas d'un sitar, mais d'un tambur (ou tamboura, ou tanpura...), instrument bien plus rudimentaire que le sitar, puisque uniquement destiné à faire le bourdon dans la musique classique indienne. -
Yanne
Je trouve très intéressante votre chronique non pas par ce qu'elle nous permet de voir, mais par ce qu'elle ne nous donne pas à voir.
Et que visiblement vous ne voyez pas, parce que Poisson vous le met sous le nez et vous persistez dans l'erreur.
Pour parer à toute fausse interprétation, je voudrais juste dire que j'aime cette soi-disant daube, elle est même extraordinaire parce que c'est un truc pour nanas. Avec des fantasmes de nanas. C'est fait pour nous, on aime ou on n'aime pas, mais c'est fait pour nous, parce que c'est nous qui devons en avoir envie, qui allons acheter ou demander qu'on nous offre. Et Guerlain nous offre du rêve à plus de 100 €, parce qu'autrement, nous n'achèterions rien, et ne croyez pas que Guerlain dépense autant d'argent sans être sûr de son coup.
Mais parce que c'est pour nous, ça parle avant tout de nous.
Où vous ne voyez que des phallus, des représentations du sexe masculin, moi je vois des symboles de relations sexuelles, et donc, également, de sexes féminins et de symboles relatifs à la femme.
Dans la représentation iconographique occidentale, il y a très peu de représentations du sexe féminin qui ne soit pas ouvertement pornographique, même l'Origine du Monde, qui est certainement la plus osée dans le genre, ne montre que des poils et une ombre, tout juste une symbolisation du sexe féminin. Par contre, les phallus, il y en a des paquets. Même si une certaine censure a joué parfois et a recouvert les phallus, ils sont couramment représentés.
En Inde, il existe une représentation du sexe féminin, qu'on appelle le yoni par opposition au lingam, le phallus. Il n'est pas caché, il existe dans de nombreuses représentations religieuses, entre autres. Le yoni est une représentation symbolique, ordinairement un cercle avec une ouverture, qui symbolise l'intérieur, la matrice, notre sexe, à nous les femmes, qu'on voit très peu de l'extérieur, mais qui a une existence réelle, parce qu'il faut un réceptacle au phallus lors de la relation sexuelle, et un nid où se développent les fœtus. Il existe mais est nié.
Et évidemment, cette symbolique de l'organe féminin, il est présent tout au long du clip. Car si le symbole de l'homme est le une forme à peu près cylindrique, la symbolisation du sexe féminin est le dedans, l'intérieur, ce qui reçoit.
Où vous ne voyez que le pilon, je vois aussi le mortier. Où vous voyez le manche du tampura (ou sitar), je vois également la caisse. Aux femmes cheminant, je vois la grande cassure, l'échancrure de la montagne.
Et lorsque Mumtaz Mahal se love dans sa petite piscine, ce lieu humide et enveloppant, n'est-ce pas un phallus dans une autre sorte de yoni ?
Quant au Taj Mahal, outre les seins qu'a vus Poisson, c'est avant tout un bâtiment creux, destiné à contenir, conçu pour accueillir une femme passionnément aimée mais dont personne ne connaît le nom. Mais j'y reviendrai.
Lorsque l'homme à cheval, l'amoureux, laisse tomber cette poudre magique dans l'eau, c'est une semence qu'il laisse dans un milieu humide et enveloppant qui va générer un autre « lieu », une fusion symbolique, à la fois issue de l'amour et de la relation sexuelle, et qui produit un autre objet du désir, d'un autre désir, et l'amour qui triomphe de la mort, en ce qu'il produit l'enfant et donc l'avenir. Homme ou femme, ou homme et femme indifférencié.
Et pour ce qui est de l'invisibilité des symboles féminins, c'est bien évidemment de l'absence de la femme dans la sphère publique donc forcément de sa représentation et de l'idée de sa sexualité
De la même façon que vous ne voyez que de la symbolique sexuelle masculine, sensée être ce qui occupe l'esprit de la belle, et seulement cela, pas ses propres désirs intérieurs, et d'enveloppement, un commentateur du 14 42 ne voit que des hommes là où il y a aussi une femme.
Et vous pouvez toujours argumenter psychanalyse et désir de phallus, Freud vivait dans un monde machiste et avait intériorisé et extériorisé son propre désir.
Ha oui ! Au fait, la nana qui joue Mumtaz Mahall, pas son nom, mais son surnom, la Perle du Palais, je le répète, personne ne sait rien d'elle à part qu'elle est morte en couches en mettant au monde son 14ème enfant, même si on pense qu'elle s'appelait Arjumand Banu Begam, mais on n'a aucune certitude sur ce point, donc la mannequin qui la joue s'appelle Natalia Vodianova. -
cécile clozel
Gotlib, sors de ce corps(kos) !!
opui, non, reste zy, ça lui va bien ce parfum "professeur blurp et coccinelle"
(sinon, shalimar, d'accord ça coûte un bras mais ça sent drôlement bon.) -
Sebastien Lemar
Brillante, certes cette chronique, mais vous n'avez pas vu, comme souvent la superficialité qui vous qualifie vous empêche de voir, le "mystère" (Geheimnis), précisément: au coeur, en l'extime intimité de ce moment unique où jaillit le Taj Mahal, comme monument exprimant le passage de cette non-espèce d'étant que peut être l'homme ek-istant. Ce que Heidegger nomma le Da-sein, soit celui qui n'existe qu'hors de lui. Et nous avons vu où en général: non dans des organes, que vous ne voyez que sexués - sexes hués, dirait-on, même - mais dans des oeuvres, telles ces tours érigées et non bandées car comme nous le dit Nietzsche: " Les temps sont proches où l’homme ne jettera plus par-dessus les hommes la flèche de son désir, où les cordes de son arc ne sauront plus vibrer".
Bonjour chez vous. -
Festaiuolo
Et quid de l'influence manifeste du Holy Grail des Monty Python pour le bateau qui vogue tout seul ? -
Dogu
Monoi et Shalimar,
futal en skai comme Travolta !
Qu'est-ce qu'elle vient nous frimer la tete, nan mais ell' s'croit au palace !
J'peux pas saquer les starlettes ni les blondasses..
Avant qu'elle ait bu son viandox, j'l'ai choppee cont' le Jukebox...
Et j'lui ai dit : -
Gabe_
Mais, quid des couleurs désaturées, du photoshopage à outrance pour que tout soit tout beau tout propre tout doux tout chatoyant, du formidable cliché de la représentation de la femme lascive attendant son viril prince charmant, de la marque en train de se raconter avec un faux mythe, des protagonistes qui n'ont pas du tout une tête d'indiens pour qu'on s'identifie quand même, toussa toussa... -
Joël RIOU
L'instrument de musique que l'on voit vers 1'33" n'est pas un sitar, mais plus vraisemblablement un tampura, dont la jeune femme joue de façon assez peu conforme à l'usage : elle pose ses doigts sur les cordes au niveau du manche pour en raccourcir la longueur vibrante (comme cela se ferait sur beaucoup d'instruments à cordes : guitare, violon, sitar, etc.), alors qu'avec un tampura on ne joue normalement que des cordes à vide. -
tchd
Je ne pourrai jamais plus voir le Taj Mahal comme avant, mais protégé par un énorme préservatif. C'est malin. Merci Guerlain. -
girene
Alain, une forme pareille cela se salue, chapeau bas! Cette chronique est un petit joyau, quel talent... -
alain-b
http://youtu.be/oqG-4Y4qtFg -
Compunet
cher payé le plaisir solitaire version 2013 humpff !...
avant, "les nuits d'une demoiselle" c'était plus cheap !
.....mais ça c'était avant...... -
poisson
Dans wiki (à phéromone): Grâce aux techniques biochimiques, il est possible de produire des phéromones de synthèse. Ces molécules synthétiques sont utilisées par l'industrie cosmétique, souvent dans des parfums, avec des présentations commerciales qui suggèrent des effets sexuels et affectifs, malgré l'absence de données expérimentales valides4.
C'est pas faux que la présentation commerciale suggère un effet sexuel. Encore heureux qu'ils ne nous mettent pas des phéromones grégaires ou autres, le film se seraient des fourmis qui rappliquent de partout.
En dehors du fait que je vois deux seins prothèsiformes sur la photo qui illustre l'article, je me demande pourquoi on est toujours en train de dire symbole phallique par-ci, symbole phallique par-la, et jamais le moindre symbole vulvique, comme si y en avait pas, ou qu'on ne veut pas les voir. Tout ça c'est la faute à Freud, son introspection avait ses limites. Ou on respecte cet état physiologique exhibé ou caché, comme la prunelle de nos yeux. Mais en même temps ces symboles existent en pagaille dans les images, les vêtements. Tout ça est très gênant :-) mais les publicitaires aiment beaucoup piéger notre regard innocent, pur, et chaste. -
sgd (bientôt disponible )
Rencontre dans la forêt
D'abord il l'épie à travers les branches.
De loin, il la humine, en saligorons, en nalais.
Elle : une blonde rêveuse un peu vatte.
Ça le soursouille, ça le salave,
Ça le prend partout, en bas, en haute, en han, en hahan.
Il pâtemine. Il n’en peut plus.
Donc, il s’approche en subcul,
L’arrape et, par violence et par terreur la renverse
sur les feuilles sales et froides de la forêt silencieuse.
Il la déjupe ; puis à l’aise il la troulache,
la ziliche, la bourbouse et l’arronvesse,
(lui gridote sa trilite, la dilèche).
Ivre d’immonde, fou de son corps doux,
il l’envanule et la majalecte.
Ahanant éperdu à gouille et à gnouille
- gonilles et vogonilles -
il ranoule et l’embonchonne,
l’assalive, la bouzète, l’embrumanne et la goliphatte.
Enfin ! triomphant, il l’engangre !
Immense cuve d’un instant !
Forêt, femme, ciel animal des grands fonds !
Il bourbiote béatement.
Elle se redresse hagarde. Sale rêve et pis qu’un rêve !
« Mais plus de peur, voyons, il est parti maintenant le vagabond…
et léger comme une plume, Madame. »
Henri Michaux
NB : Le héros et l'héroïne peuvent également délicatement se doucher à l'eau pétillante -
Gamma gt
Une masturbation comme ça pour 112€, j'achète !
sacré Alain
gamma -
freT
Ah, ah, ah, comme Ivoire, je suis MDR !!!!
Bravo Alain !