La Charmeuse de serpents du Douanier Rousseau
Alain Korkos - - Pédagogie & éducation - De Rembrandt à Tarzan - 84 commentairesLes athlètes de la plume et du pinceau, série d'été, acte 5
J'ai animé, pendant de nombreuses années, des ateliers d'écriture. Dans des établissements scolaires, des médiathèques, des associations de lutte contre l'illettrisme, etc. Souvent, pour susciter l'écriture, je proposais des images associées à des contraintes littéraires. Trois images furent plus choisies que d'autres et ont engendré des dizaines de textes, toujours différents. Il s'agit du Nighthawks de Hopper, d'une photo de Robert Doisneau et de La Charmeuse de serpents du Douanier Rousseau.
La mère du peintre Robert Delaunay, qui avait effectué un voyage en Inde, commanda au Douanier Rousseau une oeuvre susceptible de lui rappeler ce pays. C'est ainsi que Rousseau peignit, en 1907, La Charmeuse de serpents. Cette toile mesure 169 x 195,5 cm, elle est aujourd'hui au musée d'Orsay à Paris.
Pour composer son tableau, Rousseau procéda comme à son habitude. C'est-à-dire en s'inspirant d'illustrations diverses. Le sujet, d'abord, lui a été fourni par deux toiles :
1/ Le Charmeur de serpents de Jean-Léon Gérôme (1870) :
2/ La partie gauche du tryptique Au Paradis par Lucien Lévy-Dhurmer, reproduite dans la revue Panorama-Salon de 1899 :
L'...