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  • BIBI 11 août 2016 à 12:08
    Sur l'excellent site Micmaths vidéo de Mickaël Launay sur le nombre d'or.

    https://www.youtube.com/watch?v=DxmFbdp7v9Q

    L'appellation "nombre d'or" n'est apparue qu'au XIX siècle.


    Au mot de dynamique, Kangetsu se remet à sourire.
    _Je me propose de démontrer que ce nez et cette figure sont en désaccord complet. En d'autres termes ils ne se conforment pas à la Loi d'Or de Zeissing, et je vais établir cela selon de strictes formules de dynamique. Nous désignerons par H la hauteur du nez. alfa sera l'angle formé entre le nez et le plan du visage. P est le poids du nez. Vous voyez où je veux en venir?
    _ Comment veux-tu que nous y comprenions quelque chose? dit mon maître.


    Extrait de Je suis un chat écrit en 1905-1906 par le Japonais Natsume Sôseki. Satire très drôle de la société japonaise, en pleine mutation. Le narrateur est un chat.

  • BIBI 7 août 2016 à 10:43
    Si Dieu existe il est mathématicien. Tout croyant devrait donc se livrer sans retenue aux mathématiques.

  • BIBI 5 août 2016 à 18:45
    De nombreuses nuances de vert dans La Charmeuse de serpents, le résultat est splendide. Comment a-t-il fait pour si bien s'en sortir, le bougre?

    Dans un ouvrage édité chez Flammarion, Tout l'oeuvre peint de Henri Rousseau, le témoignage d'un certain Ardengo Soffici qui l'a vu peindre un de ses derniers grands paysages exotiques; Rousseau avait tracé au crayon les contours de la végétation et ça et là avait couvert certaines parties de différentes nuances de vert. Il comptait les tons qu'il employait et en était au vingt-deuxième.

    Grâce aux registres de Lefèvre-Foinet, on a pu établir sa palette:blanc d'argent, bleus d'outremer et de cobalt, laque fixe, ocre jaune, noir d'ivoire, rouge de Pouzzoles, terre de Sienne naturelle, vermillon, vert émeraude, accessoirement du bleu de Prusse, des jaunes de Naples et de chrome.

  • BIBI 5 août 2016 à 10:42
    Le Douanier Rousseau utilisait-il inconsciemment le nombre d'or ou bien l'utilisait-il car ce nombre était connu des peintres et déjà présent dans de nombreux tableaux? Connaissait-il les propriétés mathématiques du nombre d'or?

    Petit extrait de Le nombre d'or que-sais-je: de Marius Cleyet -Michaud,
    Il convient de rappeler en premier lieu que certains artistes et non des moindres ignorent absolument tout de la géométrie du nombre d'or et ne s'en soucient guère.
    Est-ce dire que le nombre d'or sera fatalement exclu de leurs compositions? Il n'est pas impossible qu'ils s'y soumettent d'instinct, encore que nos connaissances actuelles, à la fois très réduites et discutables, ne permettent aucune certitude à cet égard. Tout au plus peut-on penser ont dans l'esprit et dans l'oeil les premiers termes (...) associés à la série traditionnelle de Fibonacci.

  • Robert· 4 août 2016 à 20:12

    Nue,
    sous son serpent
    et sa sombre chevelure,
    au cœur d'une jungle mythique,
    la silhouette aux yeux de chatte
    tire de sa flûte enchanteresse
    l'appel que de longtemps j'attends.

    Robert. Ancien gardien de phare.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 2 août 2016 à 16:03
    D'habitude, je vomis les dissections d'œuvres d'art. Mais là, j'en redemande ! Merci Mr Korkos !

  • BIBI 2 août 2016 à 11:08
    Superbe nouvelle de Marguerite Yourcenar: Comment Wang-Fô fut sauvé

    L'Empereur aurait été aussi irrité par le travail du Douanier Rousseau qu'il l'a été par celui de Wang-Fô,

    " Ces gens ne sont pas faits pour se perdre dans une peinture." murmure le disciple Ling à son maître.

  • Al Ceste 1 août 2016 à 08:09
    La peinture d'Henri Rousseau est magique et enfantine au sens noble du terme. Ce n'est pas un hasard si on retrouve son influence chez des illustrateurs pour enfants comme Étienne Delessert.

    On me pardonnera cette association mais devant une toile du Douanier, je pense aux somptueuses descriptions par Chateaubriand du Nouveau Monde. Ou encore, aux photos de certains blogues de familles tourdumondistes.

    (Sur misentrop2, article à propos d'un « oubli » d'ASI)

    http://misentrop2.canalblog.com/archives/2016/08/01/34140311.html

  • Yannix 30 juillet 2016 à 20:26
    C'est un concours de copié-collé ici ?

    Même pas cap' de produire par vous même bande d'assisté-e-s ! :-(

  • BIBI 30 juillet 2016 à 19:14
    Le Rêve du Jaguar, de Leconte de Lisle.
    https://lesmotsdelafin.wordpress.com/2015/01/22/la-poesie-du-jeudi-avec-leconte-de-lisle/

  • Robert· 30 juillet 2016 à 17:55

    Le serpent qui danse

    Que j'aime voir, chère indolente,
    De ton corps si beau,
    Comme une étoffe vacillante,
    Miroiter la peau !

    Sur ta chevelure profonde
    Aux âcres parfums,
    Mer odorante et vagabonde
    Aux flots bleus et bruns,

    Comme un navire qui s'éveille
    Au vent du matin,
    Mon âme rêveuse appareille
    Pour un ciel lointain.

    Tes yeux où rien ne se révèle
    De doux ni d'amer,
    Sont deux bijoux froids où se mêlent
    L’or avec le fer.

    A te voir marcher en cadence,
    Belle d'abandon,
    On dirait un serpent qui danse
    Au bout d'un bâton.

    Sous le fardeau de ta paresse
    Ta tête d'enfant
    Se balance avec la mollesse
    D’un jeune éléphant,

    Et ton corps se penche et s'allonge
    Comme un fin vaisseau
    Qui roule bord sur bord et plonge
    Ses vergues dans l'eau.

    Comme un flot grossi par la fonte
    Des glaciers grondants,
    Quand l'eau de ta bouche remonte
    Au bord de tes dents,

    Je crois boire un vin de bohême,
    Amer et vainqueur,
    Un ciel liquide qui parsème
    D’étoiles mon cœur !

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal

  • sgd (bientôt disponible ) 30 juillet 2016 à 15:59
    Le Sacre de la femme
    (...)

    Jours inouïs ! le bien, le beau, le vrai, le juste
    Coulaient dans le torrent, frissonnaient dans l'arbuste ;
    L'aquilon louait Dieu de sagesse vêtu ;
    L'arbre était bon ; la fleur était une vertu ;
    C'est trop peu d'être blanc, le lys était candide ;
    Rien n'avait de souillure et rien n'avait de ride ;
    Jours purs ! rien ne saignait sous l'ongle et sous la dent ;
    La bête heureuse était l'innocence rôdant ;
    Le mal n'avait encor rien mis de son mystère
    Dans le serpent, dans l'aigle altier, dans la panthère ;
    Le précipice ouvert dans l'animal sacré
    N'avait pas d'ombre, étant jusqu'au fond éclairé ;
    La montagne était jeune et la vague était vierge ;
    Le globe, hors des mers dont le flot le submerge,
    Sortait beau, magnifique, aimant, fier, triomphant,
    Et rien n'était petit quoique tout fût enfant ;
    La terre avait, parmi ses hymnes d'innocence,
    Un étourdissement de sève et de croissance ;
    L'instinct fécond faisait rêver l'instinct vivant ;
    Et, répandu partout, sur les eaux, dans le vent,
    L'amour épars flottait comme un parfum s'exhale ;
    La nature riait, naïve et colossale ;
    L'espace vagissait ainsi qu'un nouveau né.
    L'aube était le regard du soleil étonné. (...)

    Victor Hugo

  • BIBI 30 juillet 2016 à 15:57
    Alain Korkos:

    Merci pour vos chroniques et pour le travail fait dans les ateliers d'écritures; c'est ainsi que l'on peut lutter contre la barbarie, en ouvrant les jeunes esprits à l'art, à la culture, en leur donnant accès à ce monde d'une telle richesse.

    J'ai trouvé deux rectangles d'or:
    L'un délimité par la ligne rouge qui passe par l'oeil droit ( pour l'observateur) de la dame et par la ligne horizontale de la surface de l'eau.
    L'autre par le tronc du premier palmier à droite de la Charmeuse, si on le prolonge vers le bas, et la même surface horizontale de l'eau.

    Je me suis amusée il y a quelque temps déjà à reproduire Nighthawks et La Bohémienne endormie.

  • sgd (bientôt disponible ) 30 juillet 2016 à 15:52
    Ève

    Ève repose,
    Et cependant que ses beaux flancs nus,
    Ignorants de leurs prodigieuses destinées,
    Dorment paisibles et par leurs grâces émerveillent
    La tribu docile des antilopes,

    Voici descendre des plus hautes branches
    Un merveilleux Serpent à la bouche lascive,
    Un merveilleux Serpent qu’attire et tente
    La douceur magnétique de ces beaux flancs nus,

    Et voici que pareil à un bras amoureux,
    Il s’enroule autour
    De ces beaux flancs nus
    Ignorants de leurs prodigieuses destinées.

    Marie Krysinska


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