Alfred Kubin, ou le cabinet des épouvantes

Alain Korkos - - Pédagogie & éducation - De Rembrandt à Tarzan - 16 commentaires

Les athlètes de la plume et du pinceau, série d'été, acte 3

C'était l'époque de mes dix-huit ans. Je lisais alors beaucoup de traductions d'écrivains germanistes. Ça allait d'Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz) à Peter Handke (La Femme gauchère) en passant par Gustav Meyrink (Le Golem), et surtout Franz Kafka. Dans le même temps je suivais des cours du soir de gravure, et m'abreuvais de dessins et de gravures fantastiques de la fin du XIXe : Odilon Redon, Rodolphe Bresdin, Max Klinger, et Alfred Kubin qui fut vaguement ami de Kafka. Ces deux-là avaient des univers qui se rejoignaient. On n'aurait pas été surpris de voir la machine de La Colonie pénitentiaire illustrée par Kubin, ou l'un de ses cauchemars servant de point de départ à une nouvelle de Kafka.

à Peter Handke (La Femme gauchère) en passant par Gustav Meyrink (Le Golem), et surtout Franz Kafka. Dans le même temps je suivais des cours du soir de gravure, et m'abreuvais de dessins et de gravures fantastiques de la fin du XIXe : Odilon Redon, Rodolphe Bresdin, Max Klinger, et Alfred Kubin qui fut vaguement ami de Kafka. Ces deux-là avaient des univers qui se rejoignaient. On n'aurait pas été surpris de voir la machine de La Colonie pénitentiaire illustrée par Kubin, ou l'un de ses cauchemars servant de point de départ à une nouvelle de Kafka.

Épouvante, 1901


«Ne m'enlevez pas ma peur, docteur, elle est mon plus grand capital. »

Alfred Kubin (1877-1...

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