Un débat #MeToo qui tombe à pic aux Assises du journalisme

Loris Guémart - - Silences & censures - Investigations - Déontologie - 7 commentaires

L'an dernier, des militantes féministes avaient fait irruption aux Assises du journalisme pour protester contre la présence de Nicolas Hulot, qui intervenait au sujet des enjeux climatiques. Elles voulaient ainsi rappeler l'accusation de viol (prescrite) le visant. Les dirigeants des Assises avaient peu goûté l'intervention. Mais cette année, le débat d'ouverture était consacré aux suites de #MeToo dans les médias... Le rapport de cause à effet, que reconnaissent pourtant les organisateurs, n'a pas été mentionné publiquement.

Pendant une heure et demie, sept femmes dialoguent, oscillant entre humour, espoir et noirceur face à une situation qui avance lentement malgré la  fameuse "libération de la parole" des femmes. Elles font siffler les oreilles de Gérald Darmanin, à lui seul symbole de l'inaction politique devant les violences sexuelles et sexistes ; l'une d'elles rappelle que le comportement de celui qui n'était alors que député de Tourcoing apparaissait déjà en filigrane dans une tribune contre le sexisme du personnel politique, dans laquelle aucun des concernés n'était nommé, publiée par des journalistes en 2015 dans Libération.

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