Subventions : Nouvel Obs contre Joffrin

Gilles Klein - - Financement des medias - 0 commentaires

"Laurent Joffrin a-t-il fait son drôle cette semaine, ou a-t-il tellement de mal à boucler l'augmentation de capital de Libération, qu'il tend sa sébile à l'Elysée ?" se demande, sur son blog, Claude Soula, journaliste au Nouvel Observateur (dont Joffrin est l'ancien patron de la rédaction) à propos d'une tribune de Joffrin parue mardi 9 novembre dans Libération (comme @si le signalait).

"Le patron de Libé a jeté un surprenant pavé dans la mare avec son édito qui plaide pour un renforcement des subventions publiques aux journaux et demande à Nicolas Sarkozy de donner encore plus d'argent à la presse d'opinion. (...)
Pour se justifier, il écrit que l'Etat n'utilise jamais son pouvoir sur les journaux, que jamais, au grand jamais, notre bon gouvernement ne fait de chantage financier. Comme on connait Laurent, et qu'on sait qu'il est intelligent, on se sent donc insulté par cet argument : on lui rappelle qu'il y a quelques mois de cela, Nicolas Sarkozy avait reçu Eric Fottorino, directeur du Monde et l'avait menacé de lui couper le robinet à subventions s' il se vendait au trio Niel Bergé Pigasse.

contrairement à ce qu'écrit Laurent Joffrin, une bonne partie de la presse pourrait se passer de ses phénoménales aides publiques, qui pèsent 10% de ses revenus ( voir ma chronique du 12/09, http://claude-soula.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/09/1... ), pour la bonne raison que tous les journaux ou presque appartiennent à des milliardaires. Ils ont les moyens de payer nos déficits, et on ne voit pas pourquoi les citoyens vont aider Pierre Bergé, Xavier Niel, Edouard de Rothschild, Serge Dassault ou Alexandre Pougatchev à financer leurs menus plaisirs, alors que cet argent serait bien plus utile aux hôpitaux ou aux écoles !

Pour se justifier, il écrit que l'Etat n'utilise jamais son pouvoir sur les journaux, que jamais, au grand jamais, notre bon gouvernement ne fait de chantage financier. Comme on connait Laurent, et qu'on sait qu'il est intelligent, on se sent donc insulté par cet argument : on lui rappelle qu'il y a quelques mois de cela, Nicolas Sarkozy avait reçu Eric Fottorino, directeur du Monde et l'avait menacé de lui couper le robinet à subventions s' il se vendait au trio Niel Bergé Pigasse. (...)contrairement à ce qu'écrit Laurent Joffrin, une bonne partie de la presse pourrait se passer de ses phénoménales aides publiques, qui pèsent 10% de ses revenus pour la bonne raison que tous les journaux ou presque appartiennent à des milliardaires. Ils ont les moyens de payer nos déficits, et on ne voit pas pourquoi les citoyens vont aider Pierre Bergé, Xavier Niel, Edouard de Rothschild, Serge Dassault ou Alexandre Pougatchev à financer leurs menus plaisirs, alors que cet argent serait bien plus utile aux hôpitaux ou aux écoles !"

Un nouvel élement pour notre dossier Presse: Sarkozy le sauveur

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