Sexisme et pub clandestine : le pire des JO (FTV)

Et si les JO de Sotchi se regardaient mieux sans le son ?

En seulement quelques jours, les commentateurs de France Télévisions sont épinglés par Rue89, Slate, Le Plus et Lemonde.fr. A ce petit jeu, le sexisme semble être la discipline reine. Mention spéciale à Nelson Monfort et Philippe Candéloro pour leurs commentaires lors des épreuves de patinage artistique : "Je connais un anaconda qui serait bien allé embêter cette Cléopâtre canadienne", "Vous pourrez lui dire que c’est pas la seule à être excitée, elle a un joli sourire cette patineuse", ou encore "Elle a des airs de Monica Bellucci, avec un peu moins de poitrine, mais bon..." Les champions sont aussi sur France TV

Tout aussi embarrassant, mais dans un autre registre : l'ancien skieur, Luc Alphand, reconverti en commentateur sportif, n'hésite pas à faire la promo d'une marque, les skis Rossignol, dont il est ambassadeur : "Pour l’instant il développe un très bon ski. C’est vrai que chez Rossignol on avait bien travaillé, ces nouveaux skis ont l’air vraiment de marcher très bien", ou encore "Chapeau, parce que lui il a pris des nouveaux skis, chez Rossignol". Un vrai mélange des genres.

Dans la catégorie "maladresse", Jérôme Alonzo, un ancien footballeur qui commente désormais les JO, décroche une médaille. Perrine Laffont, spécialiste du ski de bosses, arrivée seulement 14ème, en a fait les frais avec une série de questions déroutantes : " Le plus dur, c’est de savoir que t’y es plus ou qu’elles y sont encore ?", "Là, si tu pouvais avoir une baguette magique, qu’est-ce que tu ferais ?". Avant de conclure : "Dans quatre ans, t’auras 19 ans, t’auras à peine le permis, et tu seras encore aux Jeux olympiques et on te suivra". En voiture Perrine...

Et si vous avez raté les médailles d'or du chauvinisme, lisez notre article : "Biathlon : comment France 3 a donné à "Nanasse" l'or, l'argent, le bronze... et puis rien".