Roméo Langlois, otage et "ami" des FARC ?

L'ex-président colombien attaque le journaliste français

Roméo Langlois, un otage trop proche de ses ravisseurs ? Le journaliste français basé en Colombie, libéré mercredi 30 mai par les Farc après 32 jours de captivité, est accusé par la droite colombienne, et notamment par l'ex-Président Alvaro Uribe, d'avoir de la sympathie pour les Farc.

La salve d'amabilités envers un ex-otage tout frais a de quoi surprendre : "La curiosité est une chose, la sympathie envers le terrorisme en est une autre." ; "Langlois sait mentir, aujourd'hui il retrouve une liberté qu'il semble n'avoir jamais perdue." ; "Langlois sait tromper, j'espère qu'il n'induira plus en erreur la Colombie, il sait pourquoi je le dis !" L'identité de celui qui débite sur son compte Twitter ces accusations à peine voilées contre Roméo Langlois, le journaliste français tout juste libéré par les Farc, n'est pas non plus anodine : il s'agit d'Alvaro Uribe, président de la Colombie de 2002 à 2010, figure encore imposante de ...