Proglio renonce à son indemnité de Veolia
La rédaction - - 0 commentairesPour mémoire, réécoutez nos montages des "argumenteurs" de l'UMP !
Voir la vidéoIl n'aura pas fallu longtemps : Henri Proglio, président d'EDF, renonce à son traitement chez Véolia, selon Raphaëlle Bacqué, plume du Monde qui a publié l'information sur le site du quotidien. Les "argumenteurs" de la majorité se seront donc dépensés en vain. Depuis deux jours, les responsables de la majorité ont déployé des trésors d'éloquence, pour défendre Proglio, comme l'écrivait Daniel Schneidermann ce matin.
@si a passé en revue leur argumentaire, montages à l'appui !
La polémique autour du salaire du PDG d'Edf, qui avait décidé de conserver un poste d'administrateur chez Véolia et cumuler ainsi deux revenus, a enflé pendant deux jours. Christine Lagarde avait promis, au mois de novembre, que Proglio ne toucherait qu'un seul salaire. Pour tenter d'expliquer ce changement de position, une défense en règle a été mise en place par les responsables de l'UMP. Premier argument : Henri Proglio a deux "responsabilités". Cela justifie donc un salaire équivalent à celui qu'il avait "auparavant", dans le privé.
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Avec mansuétude, la brigade "d'argumenteurs" reconnait tout de même que ces chiffres "peuvent choquer" : "c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup"... Mais bon, "c'est le prix de grands dirigeants dans notre pays". 2 millions d'euros annuels, "un peu plus que le salaire du français moyen"
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Un prix qu'il est tout à fait légitime de payer, car Proglio est "un grand dirigeant".
Avec toutes ces qualités, on se demande pourquoi Monsieur Proglio a eu besoin de cette armée de dirigeants politiques pour justifier son salaire... et pourquoi il a reculé.
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Une belle défense en règle donc, ponctuée d'éléments de langage. Et Daniel Schneidermann, qui se surprenait ce matin de"n'attendre rien d'autre que la reculade", a sa réponse : Henri Proglio a bel et bien renoncé.
(Par Basile Bonne, Colin Bertier et Pierre-Henri Moreau)