Pollution de l'air à Londres : le diesel qui tue (Evening Standard)

Gilles Klein - - 0 commentaires

Les députés britanniques condamnent l'absence de véritable lutte contre la pollution atmosphérique londonienne et annoncent l'ouverture d'une enquête. Ils mettent en cause la mairie et le gouvernement qui n'ont pas amélioré la situation depuis le dernier rapport publié en 2010. Et mettent en cause l'influence nocive du diesel note l'Evening Standard.

Londres est polluée. Très polluée. Après avoir signalé les critiques du Parlement qui va lancer une enquête face à l'inaction de la ville et du gouvernement dans un premier article, l'éditorial de l'Evening Standard souligne une vérité désagréable : "l'air de Londres est le plus pollué de toutes les capitales européennes", au niveau du dioxyde d'azote (NO2) et des particules fines (PM10s et PM2.5s) qui sont dues aux moteurs diesel. Le quotidien ajoute que "la pollution atmosphérique tue — une étude universitaire publiée il y a quatre ans, estime qu'entre 3 000 et 5 000 personnes meurent prématurément chaque année, à Londres à cause de cela."

Pour l'Evening Standard, il y a un malentendu très répandu en Grande Bretagne : "le carburant diesel est considéré comme beaucoup plus écologique que l'essence. En fait, il est responsable de la majorité de la pollution de l'air."

Le maire de Londres, Boris Johnson se défend en mettant en avant l'achat de bus moins polluants, et la limite d'âge imposée aux voitures des taxis londoniens, tout en promettant, une Ultra Low Emission Zone.

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