Panama papers : le PDG de la Société Générale ne devrait pas être poursuivi pour faux témoignage

Anne-Sophie Jacques - - Investigations - 16 commentaires

Distinguer "implantation" et "activités"

Le patron de la Société générale Frédéric Oudéa a-t-il fait un faux témoignage en 2012 devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion fiscale en affirmant que sa banque avait fermé ses implantations dans les paradis fiscaux? La question s’est posée suite aux révélations des Panama papers qui établissaient que la Société générale avait créé pas loin d'un millier de sociétés offshore immatriculées par Mossack Fonseca, cabinet d’avocats panaméen, en 35 ans. Interrogé hier par la commission des finances du Sénat, Oudéa est resté droit dans ses bottes. Et si la question du faux témoignage n’est toujours pas tranchée, la perspective de le voir condamner pour parjure s’éloigne à grands pas.

Un "menteur" qui doit "être châtié" avait lâché le co-fondateur du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon à l’adresse du patron de la Société générale Frédéric Oudéa en découvrant les Panama papers. En effet, ces révélations publiées au début du mois d'avril par le consortium international de journalistes – dont fait partie Le Monde – établissent que la Société générale a créé 979 sociétés offshore immatriculées par Mossack Fonseca, cabinet d’avocats panaméen, entre 1977 et 2015. Or, en 2012, devant la commission d&rs...

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