Libé ne cite (presque) pas le nom du "cochon"
David Medioni - - 0 commentairesComment Libération réussit la prouesse d'encenser le livre de sa chroniqueuse en ne citant (presque) jamais le nom du "cochon célèbre" avec qui elle a eu une aventure. Lecture guidée.
Comme chaque matin, lecture de Libération. La Une est forte. Un visage de femme sur fond blanc, et une manchette "Une liaison dangereuse". Quelques mots donnent des indications sur l'objet de l'article. "L'écrivain Marcela Iacub raconte dans "Belle et bête" ses sept mois de passion avec un "cochon" scandaleux et célèbre". Reste à savoir qui est ce fameux cochon. Le lecteur s'engouffre dans la lecture. L'éditorial de Sylvain Bourmeau, le directeur adjoint de la rédaction, donne un indice : "Unique, universel, Belle et Bête impose la force d’une évidence que seules, depuis Esope, possèdent les fables, avec lesquelles il partage l’art maniaque de l’observation comme l’amour des animaux. Un texte puissant autant que déroutant. Tout sauf ce qu’y voient, hélas, des médias hypocrites et effarouchés : le nouvel épisode de la série qui passionne la France depuis qu’un jour de mai 2011 dans la suite 2806…" |
Mais toujours pas de nom. Les deux premières pages persistent dans le silence. Ainsi, la dithyrambique critique du livre, signée Gérard Lefort, ne donne pas le nom de ce "porc" célèbre que le lecteur qui aurait raté la journée d'hier est bien en peine de retrouver. Lefort écrit : "La love affair à ne pas dévoiler ici est une affaire de paupières et d’oreilles, de mascara et de coup de langue. Mais oui, de langue. Celle de Marcela Iacub est plus que bien pendue. De ce livre restera ce qui le traverse : un vent de belle folie, hilarant et furieux". La page trois est consacrée à une réflexion sur l'autofiction puisqu'elle est au coeur du livre "Belle et bête" dont Libé a fait sa Une. Toujours aucun indice.
L'occasion de parcourir notre dossier sur DSK, l'impossible candidat.